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Keep Watching the Skies! nº 51, septembre 2005

Laurell K. Hamilton : la Caresse de l'aube

(a Caress of twilight)

roman de Fantasy

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chronique par Noé Gaillard

Revoilà la princesse Merry, qui est toujours en quête de la totalité de ses pouvoirs et doit surtout donner naissance à un enfant si elle veut devenir la Reine de la Cour Unseelie. Elle est de plus confrontée à une bande d'Affamés, des dieux malingres qui ne sont pas assez “bons” pour aller au Ciel, pas assez “méchants” pour aller en Enfer, et qui donc restent coincés entre les deux à attendre qu'on les libère pour venir se nourrir de l'esprit de certains humains. Il lui faut aussi protéger une princesse en exil et combattre la volonté de puissance du fils de la reine actuelle des unseelies.

Voilà pour l'“action”. Mais ne vous y trompez pas nous sommes, comme dans le Baiser des ombres, prisonniers d'un érotisme qui, même s'il varie avec les partenaires, est très loin d'être aussi délirant et vengeur que celui de Di Filippo. En fait on a l'impression que chaque fois que l'on pourrait dégainer son colt et tirer entre hommes, Merry enlève ses vêtements et se fait… par les hommes. Make love not war, et si en plus le premier est mieux fait que la seconde tout est parfait. Cette fois encore les moments de plaisirs de Merry nous laissent à notre imagination et nous devons constater que c'est son désir d'enfant qui la pousse à subir autant d'hommes ou de monstres. Cette fois aussi les explications et les informations permettant de comprendre l'histoire et de donner aux gentils le moyen de vaincre sont distillées au compte-gouttes et aux derniers moments, mais peut-être est-ce censé créer du suspense…

On aura compris, j'espère, qu'à moins d'avoir fortement apprécié le premier volume ou d'être désireux de rester volontairement sur sa faim on peut très bien oublier ce roman — d'autant plus que la traduction en est parfois un peu lourde et en matière de dialogue et d'érotisme cela se remarque facilement.