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Keep Watching the Skies! nº 61, décembre 2008

Thomas Geha : Alone contre Alone

roman de Science-Fiction

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chronique par Jérôme Charlet

Que dire d'autre concernant ce roman post-apo, hommage déférent et absolument non caché à la grande trilogie de Gilles Thomas, sinon : « Une p**n de mazette de bonne lecture ! ».

Le roman, qui fait suite au roman A comme Alone (même éditeur) et à la nouvelle "l'Ère du Tambalacoque"1, n'a pas à rougir face à l'Autoroute sauvage, la Mort en bille ou l'Île brûlée

Jugez plutôt : Pépé est de retour. Pépé, c'est un Alone, dans un monde à l'abandon. Euh. Je reprends depuis le début…

Le monde a sombré dans le n'importe quoi, suite à la grande catastrophe et l'effondrement de la civilisation. Les villes sont les repères des Rasses, des illuminés de toutes sortes. Instinct grégaire et sectaire de tout poil. Avec un brin de cannibalisme en plus (faut bien se nourrir !)

Mais quelques individus vivent sur la route. Ou plutôt survivent sur la route.

Eux, ce sont les Alone. Et Pépé en est un. Et un bon ! Et Grise aussi (sa chère et tendre). Et Flo et Gaby.

Ces quatre-là avaient trouvé une île peinarde, pour passer quelque temps sans problème. Mais les ennemis laissés derrière eux dans le tome précédent (mais pas seulement ceux-là…) ne l'entendent pas de cette oreille !

Une intrigue menée à cent à l'heure, malgré parfois quelques épisodes annexes qui dévient le cours de l'histoire (mais qui sont de lecture assez sympa, ça rattrape ;-)), un hommage fou aux bons vieux films HK dans un Rennes dévasté, sous amphet’, étiqueté Matrix-like. Un héros qui veut vivre sa vie, et qui se retrouve face à des enjeux qui le dépassent de loin, jusqu'à l'échelle de la planète (j'aime ce genre d'intrigue, comme dans les Psychopompes de Klash, de Roland C. Wagner) ! Et toujours avec humour ! Que demander de plus ?

Un roman plus maîtrisé que le premier (qui était vraiment pas mal quand même, hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) qui offre un excellent moment de lecture détente, comme à la grande époque du Fleuve noir.

À lire, plus que bien évidemment ! Vous ne le regretterez pas !

Notes

  1. Au sommaire de l'anthologie les Trésors de la Rivière blanche.