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Seize pages de lexique sur la Panstructure prouvent que Laurent Genefort ne s'embarque pas sans biscuits lorsqu'il aborde un nouvel ouvrage. C'est à la fois son frein et son extraordinaire qualité. Car pour transmettre la vision d'un univers comme il a le talent et la volupté d'en fabriquer, il est nécessaire de l'imaginer dans son entier. Surtout pour ce Mémoria dont le personnage central voyage dans la galaxie, muni d'une mallette capable de transférer son esprit dans n'importe quel cerveau. Immortelle, son identité se dissout lentement à force de passer de corps en corps. D'où l'inquiétude et les cauchemars qui vont lentement saper son esprit, mettre en péril ses missions.

Nul doute que Genefort prouve sa maturité et son originalité à travers ce passionnant space opera de la mémoire.