Au mépris du danger
- par ailleurs :
Redshirts de John Scalzi pose quelques problèmes de catalogage en raison de la difficulté à déterminer son titre exact.
En effet, sur la couverture et à la page de titre, on lit "REDSHIRTS" suivi, à la ligne, de : "AU MÉPRIS DU DANGER". On peut donc interpréter les choses de plusieurs manières différentes :
- bien que "Redshirts", le titre original, soit repris de manière proéminente, ce qui arrive parfois, le titre français correspond au seul "Au mépris du danger". As-tu lu "Au mépris du danger" de John Scalzi ?
- il s'agit d'un titre alternatif implicite : "Redshirts" ou "Au mépris du danger" ;
- le tout est à lire dans la continuité : "Redshirts au mépris du danger". Les chemises rouges n'ont peur de rien, en quelque sorte…
- il s'agit d'une précision, ce qui arrive souvent pour les entretiens où le titre est aussi rédigé en deux lignes : "PHILIP K. DICK" suivi de "L'HOMME DE L'ANNÉE DERNIÈRE" ou "PHILIP K. DICK" suivi de "RÊVES ÉLECTRIQUES". Dans ce cas, si on désire parler du titre sur une seule ligne, il faut introduire une ponctuation catalytique qui change suivant qu'il s'agisse d'un qualificatif ou non : "Philip K. Dick, l'homme de l'année dernière" ou "Philip K. Dick : rêves électriques". Ici, on pourrait donc écrire "Redshirts, au mépris du danger" ou "Redshirts : au mépris du danger". Les deux sont possibles mais n'ont pas tout à fait le même sens…
Finalement, si l'on s'en tient à "Redshirts : au mépris du danger", se pose le problème de la langue du deux-points. Est-ce l'anglais, et dans ce cas il faudrait écrire "Redshirts: au mépris du danger" ; est-ce le français, qui donnerait donc "Redshirts : au mépris du danger" ?
Le choix de BDFI : "Redshirts - Au mépris du danger". Celui de nooSFere : "Redshirts. Au mépris du danger". Celui de la Bibliothèque nationale : "Redshirts : au mépris du danger". Celui de Google Books : "Redshirts: Au mépris du danger". Celui de Quarante-Deux : "Redshirts: au mépris du danger". Celui de l'Atalante sur son site, qui, après avoir été à l'origine du drame, s'échappe en coulisses : "Redshirts"…
Ceux qui ont lu ce roman savent que le préfixe "méta" y revient souvent pour auto-qualifier l'intrigue qu'il met en place. Il n'est que justice que son titre n'échappe pas à ses circonstances incertaines.
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