Testament d'origine
Lorsqu'au cours d'un dépouillement bibliographique on constate en comparant au doigt qu'une nouvelle édition ne reprend pas la dernière version d'un texte, on peut envisager deux explications au phénomène :
- l'éditeur ne le savait pas : ah bon, ce n'est pas la dernière ?
- l'éditeur le savait : ah oui, ce n'est pas la dernière ?
Lorsqu'il s'est abstenu sciemment, on peut supposer qu'il y avait :
- une difficulté d'accès ;
- un problème de droits ;
- une incompréhension tarifaire ;
- une préférence esthétique.
Les éditions le passage clandestin, pour leur récente collection "Dyschroniques", avaient une autre bonne et agréable raison pour choisir l'original de la nouvelle de Philippe Curval, "le Testament d'un enfant mort". En effet, elles désirent porter à l'attention du plus grand nombre que tel ou tel texte ancien avait jeté un regard pertinent sur son avenir et notre présent, et elles ne peuvent donc en aucun cas proposer autre chose que la version de 1978 — on les en remercie ! L'édition entièrement remaniée et révisée de 2005 est cependant disponible en ligne pour les amateurs de comparaisons.
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