Patrick Eris : Rush
roman de Science-Fiction, 1999
- par ailleurs :
« … sa peau rosâtre parsemée de taches foncées, de gravelures douteuses » (p. 21). « Il se mit en colère en constatant que d'autres suivent la même filière que lui. » (p. 24). « Je vois, dit Stark, qui, en effet, ne voit que trop bien. » (⁈) (p. 67). « … icones culturelles telles que Malcolm X, Martin Luther King, et Farrakhan » (p. 68). « … la-mitraillette [?] … Même de dos, une rafale lancée au jugé fait des dégâts » (⁈) (p. 70) « Les derniers feux de l'incendie teintent le ciel nocturne, le constellant de boucles d'escarbilles en éruption. » (p. 101). « … le viseur-laser surplombant sa mitraillette. » (p. 104). « Les fauves ont senti le sang. Elle n'a fait semblant de rien. » (p. 120). « … oublier leur différent, réel ou potentiel… » (p. 122). « Son poumon a été touché… » (p. 171).
Ce relevé non exhaustif des “incongruités” de cette œuvre — j'ai volontairement omis les répétitions d'une ligne sur l'autre, ou l'emploi de mots tels qu'"invraisemblable", ou "improbable", ad nauseam.
Certains éditeurs recalent pour moins que ça…
Bien sûr le lecteur, peu regardant, pourra toujours essayer de suivre les aventures, à la Van Damme, de Stark dans une ville bâtie sur la faille de San Andreas… et s'intéresser à des personnages stéréotypés aussi épais que des feuilles de papier à cigarettes, vivant des séquences stéréotypées dans un décor convenu au beau milieu d'un monde sans nuances…
Il faut espérer que les lecteurs ne tiendront pas rigueur à l'éditeur de ces imperfections et attendront avec impatience les prochaines parutions de cette jeune maison qui avait pourtant assez bien débuté dans la carrière.
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