Joseph Delaney : Arena 13
(Arena 13, 2015)
roman de Science-Fiction pour la jeunesse
- par ailleurs :
Il y a peu — et je le cite même si je ne partage pas son point de vue à propos de Game of thrones, saison 1 —, Pierre Stolze s'insurgeait contre un type de “littérature” qui a envahi les rayons des marchands de livres, contre « des textes écrits souvent à la va-comme-je-te-pousse »
— on pourrait aussi parler du français utilisé par les traducteurs, qui n'ont pas attendu les décrets d'application pour alléger grammaire et syntaxe. Et vous vous souvenez sans doute que sur ce point, je ne suis pas en reste. À l'occasion des cadeaux de Noël, j'ai cherché le tome 2 de cet Arena 13, parce qu'on me l'avait demandé — il sera en rayon fin janvier —, et j'en ai profité pour lire le tome 1. Une certaine habitude aidant, je m'attendais à une de ces traductions bâclées qui font la part belle aux erreurs du type oisive pour oiseuse. Ici rien de tel, tout au plus peut-on reprocher quelques mots “trop riches” vu le contexte social…
Nous sommes dans une société post-cataclisme (guerre, drame écologique ?). Les humains survivants sont séparés du reste du monde par une barrière de brouillard que seul peut franchir celui qui alimente les arènes en “robots” combattants à programmer. Leif, orphelin de père et de mère, arrive à Gindeen, la grande ville, avec un billet de loterie qui lui donne droit à être entraîné par un des meilleurs. Le rêve/but de Leif est de devenir le meilleur combattant d'Arena 13 pour affronter et vaincre celui qui terrorise tout le monde : Hob… un vampire ! Voilà pour le principe de ce qui me semble devoir être une trilogie. À la fin de ce volume, Leif part à la découverte du pays de son père, dont les hommes sont intervenus pour le sauver des griffes des “hommes” de Hob. On imagine qu'avant de combattre Hob, il va vivre d'autres aventures qui vont l'endurcir et lui faire comprendre son monde. Le dernier volume devrait voir le triomphe du Bien sur le Mal et un nouvel équilibre.
Bien sûr pour le lecteur adulte, il n'y aura pas de surprise, sauf peut-être le mélange très subtil de “fantastique” et de SF (les “robots” programmables par des séries de gestes aux rythmes particuliers laissent envisager quelque vision singulière des hommes). Pour l'instant, Leif a découvert l'amitié, l'amour et une famille. Et il sait se battre.
Je ne pense que Pierre Stolze trouve beaucoup à redire à ce roman. Personnellement, je pense qu'il ne se moque pas de son lecteur et c'est déjà bien en soi.
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