Bruno Pochesci : l'Espace, le temps et au-delà
nouvelles de Science-Fiction, 2019
- par ailleurs :
Une couverture dessinée par J.-P. Andrevon, une préface de J.-P. Fontana et un presque-antécédent de J.-P. Aldiss,(1) avouez que ce n'est pas mal pour un recueil de nouvelles (quatorze, dont deux inédites).
Deux points communs à tous ces textes : l'humour et le sexe… Et je dois avouer que ces deux points sont bien nécessaires pour faire passer la noirceur de ce qui est dit par les récits : problèmes climatiques, clonage, invasion, fin de monde, voyage dans le temps, fin de l'univers, épidémie, etc. Parfois un exemple — que j'appellerai l'effet Salgado —(2) comme "la Fille des vents" peut donner une “belle” image du massacre des migrants nord-sud. Parfois, des références cinématographiques en titre de chapitre ("Ascension pour les fâcheux", "Tout ça pour ça", "Solo") rehaussent le dramatique des actions. Parfois, un jeu de mots à l'intérieur du texte donne à son titre une autre dimension : "Entrée-plat-dessert" pour un hommage à un mot bien de chez nous chanté par Georges Brassens et Louis Aragon… Parfois, on se demande quelle mémoire, quelle connaissance aidera le lecteur à comprendre : du Bogdanox pour raffermir les chairs ou un certain Joaquim Bassinger, petit camarade de jeu (de mots) d'un certain Tammer (Nick) — comme dit l'auteur : ça ne s'invente pas! Parfois, il faut un certain temps pour assimiler : « Mais, mais… — Fais pas chier avec ta grand-mère ! »
; ou bien : « Omar ! Pense à autre chose ! Ne te laisse pas… Tué ! »
.
C'est mon camarade Figaro qui disait : « Je me presse de rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer. »
; peut-être que c'est aussi la devise de Bruno Pochesci.
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