Ta douleur, ô .... sera donc éternelle,
Et les sombres discours
Que te met en l'esprit l'amitié fraternelle
L'augmenteront toujours :
Le malheur de ton œuvre au pilon descendue
Par un trop prompt trépas,
Ou bien le trou béant, où ta monnaie perdue
Ne se retrouve pas ?
Je sais de quels espoirs sa venue était pleine
Et n'ai pas entrepris
Ô fanzineux ami de soulager ta peine
Avec si grand mépris.
Mais il était du monde où les bons magazines
Ont le pire destin,
Et zine, il a vécu ce que vivent les zines :
L'espace d'un matin !
L'adaptateur laisse au lecteur le soin de remplacer les points de suspension par le nom d'un fanzineux de leur connaissance — les exemples abondent… — victime de cet “incident”. Mais c'est Stéphane Nicot et son fanzine Espaces libres qui inspirèrent, initialement, ces quelques vers !