Chanson composée par le robot GA II Z 121 du vaisseau intergalactique Aldébaran II et chantée pour la première fois au congrès des Anciens de l'Usine Galux VIII.
Quand tout baigne sans défaillance
Dans l'huile de mirocoucou * ;
Et quand rougeoie l'incandescence
Des Moteurs de notre coucou ;
Quand la trajectoire dévie ;
Quand le vaisseau fait demi-tour ;
J'aime à revoir la Galaxie,
Où est l'usin’ qui m'a donné le jour.
J'ai vu le g'narf de l'Illyrie,
Et Carouf et ses pédaliers.
J'ai vu les toufs de Paturie,
Et les bidons de Ster-Havier
En visitant chaque patrie,
Je me disais : « Aucun séjour
N'est plus beau que ma Galaxie
Où est l'usin’ qui m'a donné le jour. ».
Il est un âge dans la vie
Où chaque joint finit par fuir ;
Un âge où la pile affaiblie
A besoin de se convertir ;
Lorsque ma diode refroidie
Ira clignotant sans recours
J'irai revoir ma Galaxie,
Où est l'usin’ qui m'a donné le jour.
* Note du transcripteur : "Mirocoucou", arbre de la famille des huilacées poussant sur Véga Nine, dont les fruits fournissent une huile très estimée pour l'entretien des robots. On notera, par ailleurs, la richesse de la rime, qui dénote un sens poétique peu commun !