Roger Bozzetto : écrits sur la Science-Fiction
Jalons pour une histoire de la Science-Fiction
Wells et Rosny devant l'inconnu : la vision de l'Autre
Première publication : Europe, nº 681-682, janvier-février 1986, p. 37-43 (numéro spécial H.G. Wells & J.-H. Rosny Aîné)
Si la science du XIXe siècle a permis à l'Europe des rêves qui lui sont propres, Wells et Rosny en ont exploré les composantes alchimiques et les ont mis en scène. L'ensemble de leurs œuvres de spéculation, mi-onirique, mi-scientifique, constitue un genre littéraire daté : le Merveilleux Scientifique [1]. Ce n'est ni de la fantaisie pure, ni de l'anticipation technique à la manière de Jules Verne, ni de l'utopie. C'est la prise en compte des virtualités connues, inconnues ou subodorées, à l'œuvre dans la "nouvelle réalité" que la science rend pour la première fois pensable. Par la dimension du possible, dont ils tentent de figurer les traits, dans ses dimensions temporelles, spatiales, reconnues ou non, et dans nombre de ses manifestations, touchant aux divers futurs, aux êtres venus d'ailleurs. Wells et Rosny, chacun à sa manière, élaborent par là, sur un registre mi-poétique mi-conjectural, la figure de l'autre, surgi de l'inconnu [2]. Pour se donner le frisson de la panique, pour s'en émerveiller, pour le conjurer ou tenter de l'apprivoiser ? Il résulte en tout cas de leurs créations une fascination à laquelle les lecteurs, après les auteurs ont succombé.
Et pourtant rien n'est plus dissemblable que les figures qu'ils en donnent : il existe un univers wellsien et une altérité rosnyenne. Entre eux aucun point commun ou presque, alors qu'ils explorent pourtant tous deux des thèmes communs : la fin de l'humanité, les temps anciens, Mars, ou les nouvelles réalités que les instruments et les hypothèses de la science rendent présentes.
Cela n'est-il dû qu'à une différence d'humeur, de tempérament ou de style ? Ne pourrait-on s'étonner plus de cette dissemblance qui renvoie peut-être à des traditions littéraires ou philosophiques, à des contextes idéologiques différents ? En quoi cela pourrait-il permettre d'interroger les figures qu'ils donnent à l'autre, à l'inconnu — que ce soit le futur, la fin du monde, ou "l'alien" ?
Le monde du merveilleux scientifique
Ce n'est pas le monde de Jules Verne, qui, comme il l'avoue, se sert de la science mais ne l'invente pas, à la différence de Wells [3]. Ce n'est pas celui de l'utopie : celle-ci se veut certes un modèle construit dans l'idéal d'un ailleurs, mais qui a pour ambition d'être appliqué dans la réalité sociale et politique. Sa spéculation porte, certes, dans les deux cas sur le possible, mais l'utopie demeure sur le plan strict de l'économie sociale — la comparaison de l'île d'Utopie chez T. More avec l'Île du docteur Moreau marque bien ce qui différencie les deux projets [4].
Ce n'est pas non plus le monde de la pure fantaisie, ni celui des contes merveilleux, ni celui de l'épopée. Et pourtant, comme chez Homère, nous trouvons des monstres comme Scylla ou le Cyclope. Ce n'est pas non plus celui, chimérique et purement ludique, de Lucien de Samosate dans son Histoire vraie [5]. Comparés au Luniens de Lucien, les Martiens de Wells apparaissent sinon compréhensibles, au moins plausibles, compte tenu de l'état de la science biologique et des extrapolations darwiniennes de l'époque. D'ailleurs Wells, loin de le cacher, exhibe à preuve son savoir : dans le chapitre 1 de la Guerre des mondes il accrédite l'hypothèse qu'il existe bien des Martiens. Il "déduit" ensuite, du fait que Mars est plus ancienne que la Terre, qu'elle doit être habitée par une civilisation plus avancée techniquement que la nôtre. Il explique ensuite la morphologie des Martiens par les lois de l'évolution, comme Rosny dans la Mort de la Terre justifie la présence des ferromagnétaux, le règne qui succède à l'Homme.
Il s'agit donc d'un genre spécifique dont on peut trouver les prémices dans les œuvres de Cyrano de Bergerac, ou mieux encore dans le Songe de J. Kepler. Rappelons qu'on y trouve encore le merveilleux à la Lucien (un "daimon" emporte un voyageur sur la Lune) mais la visée conjecturale y est centrale ; les Luniens de Kepler perçoivent la réalité astronomique en astronomes coperniciens, et Kepler décrit cette incompréhensible merveille : les mouvements des planètes du système solaire. Par son titre complet, cette œuvre marque d'ailleurs bien la double source de son merveilleux le Songe renvoie à la fantaisie, le sous-titre, "L'astronomie lunaire", à l'aspect de spéculation. Quant à ses Luniens, ils tiennent un peu des deux, mais — et Wells s'en souviendra dans les Premiers Hommes dans la Lune — ils vivent dans des grottes, à la fois pour s'abriter du soleil et pour trouver de l'eau [6]. L'univers du Merveilleux Scientifique renvoie donc à la fantaisie, mais il requiert la présence d'un horizon scientifique — par ailleurs présent dans la culture de cette époque. Wells et Rosny en explorent les virtualités, le peuplent de figures où l'autre, le possible, l'inconnu s'incarnent : ils y rencontrent monstres et merveilles. Mais ce ne sont pas là des figures dues à la seule gratuité de l'imaginaire.
Wells et ses monstres
Wells s'est peu intéressé à la fantaisie féerique, sauf peut-être dans "Mr. Skermersdale au pays des fées" et dans "Le bazar magique" [7]. En revanche son univers est peuplé de monstres, comme si c'était la catégorie du monstrueux qui rendait le mieux compte de son rapport à l'inconnu. Et ce n'est pas une simple coïncidence si l'année 1895 voit paraître Dracula de Bram Stoker et la Machine à explorer le temps, qu'en 1896 est éditée l'Île du docteur Moreau et, en 1898, la Guerre des mondes. Dans ces ouvrages, l'autre est un monstre, il agresse, il doit être détruit.
Ce n'est pas toujours le cas : "Dans l'abîme" présente une civilisation d'hommes-poissons, prélovecraftiens, mais plus étonnés et adorateurs qu'agressifs devant l'apparition de la bouche bathyscaphe où l'explorateur des profondeurs se tapit [8]. Dans "L'œuf de cristal", les Martiens sont plus bizarres qu'agressifs, bien que la mort de l'observateur demeure inexpliquée. On ne dit pas non plus que les astronomes de Mars qui voient la comète perturber la Terre, dans "L'étoile", s'en réjouissent" [9].
Mais, de même que la science est rarement présentée sous ces aspects positifs, dans les œuvres de Wells relevant du Merveilleux Scientifique (pensons à l'Île du docteur Moreau, au "Nouvel accélérateur" [10], ou à l'Homme invisible), les autres (les "aliens") sont surtout présentés comme des monstres et des dangers. Et l'on peut même soutenir, avec P. Versins, que l'image des vies extra-terrestres, après la Guerre des mondes, deviendra globalement négative. Les “autres” seront perçus comme des envahisseurs, des colonisateurs, des vampires : rappelons que ces Martiens, n'ayant pas d'estomac, se nourrissent directement du sang de leurs victimes [11]. Comme les pseudo-hommes, les “humanimaux” créés par le docteur Moreau, qui n'arrivent pas totalement à oublier leur origine animale, les “autres” portent en eux — ce qui les rend repoussants, horribles — la trace indélébile d'une non-humanité que leur ressemblance avec des animaux terrestres signale. Il n'y a pas d'humanoïdes chez Wells, comme il pouvait y en avoir chez Lucien, chez Voltaire ou chez Restif. Ou alors ce sont de nos descendants, comme les adolescents de Place aux géants, ou les miniatures humaines que sont les Elois. Et encore, pas toujours ! Les Morlocks aussi, qui descendent de nous, sont bel et bien semblables à des singes, ou à des araignées humaines, avec des yeux de hiboux, des griffes, et de plus ils sont cannibales ! [12]
Les plus connus et les plus inquiétants, sont évidemment les Martiens de la Guerre des mondes, décrits à plusieurs occasions, qui refusent même de concevoir qu'une communication puisse avoir lieu avec les Terriens. Lesquels sont pourtant bien angéliques avec leur députation derrière le drapeau blanc ! Comme Dracula, ils ne voient dans les habitants de l'Angleterre qu'un bétail, ou bien des parasites à détruire, comme des fourmis pour des pique-niqueurs. Cette inhumanité se traduit par un physique monstrueux : ils ont des tentacules, des yeux durs, une peau de cuir, un bec cartilagineux. Ni sang, ni intérieur, et pas de cœur.
Ce sont des cerveaux froids et calculateurs, qui planifient leur conquête, forts de leur supériorité technologique : leurs tripodes, leurs machines à main, la maîtrise du rayon ardent, et des gaz de combat. Leur forme physique, la dégénérescence de leur système stomacal, leur avance technique et leur arrogance sont expliquées par référence à des lois. Celles de l'évolution biologique, le darwinisme étant supposé s'appliquer à toutes les planètes. Wells en déduit que la civilisation martienne est donc technologiquement supérieure. La technologie comme le darwinisme devenant des données universelles, la justification (ironique) de la colonisation s'impose !
« Nous, les hommes, créatures qui habitons cette terre, nous devons être, pour eux du moins, aussi étrangers et misérables que le sont pour nous les singes et les lémuriens » (Chapitre 1).
Mais l'analyse critique de tarde pas :
… « Avant de les juger trop sévèrement, il faut nous rappeler quelles entières et barbares destructions furent accomplies par notre propre race… sur les races humaines. Les Tasmaniens, en dépit de leur conformation humaine furent en l'espace de cinquante ans entièrement balayés du monde dans une guerre d'extermination engagée par les immigrants européens… pouvons-nous nous plaindre que les Martiens aient fait la guerre dans le même esprit » (Chapitre 1).
Les Martiens de Wells ne sont pas simplement explicables par la biologie ou l'astronomie. Ils le sont aussi par référence à la politique coloniale menée par les Britanniques, comme les Morlocks le sont par l'extrapolation des lois économiques et sociales en vigueur. Et, sans doute, les Martiens, comme les Morlocks ne sont-ils si horribles que parce qu'ils figurent le retour du refoulé colonial et social de l'époque [13].
Rosny et ses merveilles
Rosny a peint très peu de monstres horribles, sauf une fois, dans la Force mystérieuse, où le chapitre intitulé "La nuit rouge", dépeint une émeute, et où les prolétaires sont présentés comme des enragés, affolés dans la panique provoquée par "la maladie de la lumière". Sinon, les gorilles en voie d'humanisation des "Profondeurs de Kyamo", les Noirs alliés aux éléphants de "Le voyage" et même "Les hommes-sangliers" sont présentés d'une façon plus fascinante qu'horrible [14].
Mais surtout Rosny s'est plu à imaginer d'autres races, d'autres règnes, à la fois sur la Terre et sur Mars. Et il le fait en se situant dans une perspective soit symbiotique, comme dans le voyage de Hareton Ironcastle avec les mimosées et les hommes écailleux, soit dans un ordre de succession comme les hommes et leurs successeurs : les ferromagnétaux. Certes, les conflits aussi sont possibles : la lutte entre les Xipéhuz et les hommes finit bien par l'extermination des Xipehuz, mais la tristesse de Bakhoûn, le héros humain, est à la mesure de son dépit devant la tragique impossibilité de coexister. Et, sur Mars, les zoomorphes — pourtant ennemis des Martiens alliés — ne seront pas exterminés :
« Il ne me semblait pas désirable qu'un règne relativement jeune et peut-être en marche vers des réalisations grandioses fût anéanti » [15].
C'est cette philosophie humaniste qui explique le geste de Targ, le dernier homme qui, dans la Mort de la Terre [16], ne se suicide pas mais offre sa mort en se laissant aspirer par les ferromagnétaux. Pour que le sang humain perdure dans la race qui prend le relais de l'évolution, à quoi les hommes, par les transformations industrielles qu'ils ont produites dans les métaux ont contribué.
Nous ne sommes plus, comme chez Wells, dans un univers darwinien de la concurrence sauvage, de la sélection naturelle et de la survivance du plus apte. Nous sommes dans un monde où une nature généreuse offre sa chance à la vie, quelle qu'en soit la forme. Tantôt à un nouveau règne après la décadence du premier, comme les hommes de la Mort de la Terre, ou les Martiens des Navigateurs de l'infini que l'intervention humaine ne sauvera pas : elle retardera leur fin et la rendra plus douce. Tantôt à deux règnes en même temps, ce qui arrive aux hommes et aux Xipehuz. La rencontre est parfois conflictuelle, parfois les uns aident les autres comme le héros des "Profondeurs de Kyamo". Parfois, à travers le temps, des êtres semblables se rencontrent, comme l'explorateur et les hommes préhistoriques du "Trésor dans la neige" [17]. Parfois c'est à travers l'espace comme les Terriens et les Martiens, ailleurs dans le même espace comme les Ethéraux et les Terriens sur Mars, comme les Noirs et les éléphants — qui commandent — dans "Le voyage". En d'autres lieux les mondes se côtoient et ne s'interpénètrent pas, ou très rarement, comme dans "Le monde des Variants" [18]. On est loin de la loi universelle de concurrence, et de la seule dimension technologique pour définir une civilisation.
Un résultat en est, du point de vue littéraire, que Wells écrit des récits extrêmement percutants, sur une ligne solide, donnant à voir dans le cadre d'un "reportage", des scènes palpitantes. Rosny, lui, se permet des descriptions qui peuvent constituer des digressions, mais qui tendent à représenter "l'autre" comme une pure "merveille". Il nous fait rêver devant les Éthéraux
« qui réalisent concrètement, dans la perfection, les plus subtils théorèmes » [19]
ou devant des animaux martiens
« de la taille d'un chat, bleu et or, avec une gueule en tire-bouchon et de pattes en hélice » [20];
ou devant
« une immense forme ocreuse, avec des zones orange… à la fois une triple pieuvre, un champignon démesuré, une punaise-léviathan faite de trois punaises, chacune aussi étendue qu'un brontosaure » [21]
ou encore, à la vue de cet animal
« de la taille d'un rhino, une tête pyramidale tronquée, des yeux de poulpe disséminés sur une face géante, avec un pelage de soie bleue » [22],
à moins qu'on ne se prenne à imaginer cet animal
« avec un corps parabolique, cinq pattes spatulées qui lui servent à la fois à ramper et à courir » [23].
Sans parler de la beauté des yeux des martiennes tripèdes, de la sérénité des Éthéraux, et de l'indescriptible fascination exercée par les villes martiennes. Mondes neufs, natifs et beaux, bien que le narrateur se demande si "la beauté [n'est] pas une fable humaine" [24]et si un tel monde doit être livré à des colons.
Rosny utilise les possibilités offertes par la science pour nous faire sentir le mystère et la beauté de la présence de la vie dans l'Univers, pour nous faire méditer avec sympathie sur la multiplicité et la richesse de ce qui est, ou de ce qui pourrait être. On trouve chez lui plus de lyrisme et de préoccupations esthétiques liés à une philosophie de l'harmonie universelle, que de critiques et de volonté d'avertissement, comme c'est le cas chez Wells.
Cela tient-il à ce que l'un se situe nettement dans la mouvance darwinienne et l'autre dans le "panthéisme" lamarkien, anticipant les vues modernes sur les écosystèmes et leurs nécessaires interrelations ? C'est sans doute un aspect qui joue, mais de quoi exactement rend-il compte ?
On pourrait, aussi, soutenir que nos deux auteurs se trouvent à la fois devant les merveilles de la science, et devant la supériorité technologique qu'elle procure aux Européens. Ceux-ci en profitent pour "coloniser" le reste du monde. Ils rencontrent des mondes, des cultures, des pensées différentes. L'Angleterre, dont on a dit qu'elle était une mauvaise colonisatrice, impose son ordre, sans états d'âme. L'anticolonialiste qu'est Wells (on sait qu'il s'opposa sur ce point au "chantre de l'Empire" qu'était Kipling) laisse affleurer dans ses fictions de Merveilleux Scientifique une angoisse qui se traduit par des peintures horribles de l' "alien".
Rosny, comme toute la société française de son temps, vit l'idéologie de la colonisation comme "mission civilisatrice" — avec des bavures, comme on le voit dans les Xipéhuz [25]. Il est donc fasciné par l'exotisme, la différence, la richesse des pensées diverses, comme les peintres modernes de son temps par les arts africains et océaniens que les expositions universelles présentaient.. Son rapport à l'“autre” en est émouvant de bonne conscience : c'est peut-être cela que son lyrisme traduit.
Peut-on aller plus loin dans la tentative d'explication ? Avec le Merveilleux Scientifique, plus encore qu'avec des textes "mimétiques réalistes", et dans la mesure où la référence est moins solidement installée dans l'esprit du lecteur, on a tendance à privilégier une interprétation du côté de l'idéologique. Le texte devenant le simple écran où se projetteraient les fantasmes sociaux. Mais, et les citations le montrent, il existe aussi une lecture jouissive de ces textes-mondes : ne boudons pas notre plaisir.
Notes
[1] Ce genre a été pour la première fois défini par Maurice Renard, en 1909. Wells parle plutôt de "scientific romances".
[2] Ce ne sont pas les premiers. Il n'est que de se reporter au Horla de Maupassant pour voir comment la littérature a pu donner à imaginer un “autre”.
[3] Interview de Jules Verne cité in Critical Heritage, p. 101.
[4] Wells a aussi écrit des utopies, mais plus tard. Dans la Machine à explorer le temps, il marque bien la différence entre son récit et une utopie (chapitre 8).
[5] Réédition in Folio, nº 415. Voir aussi R. Bozzetto : "Lucien, précurseur de la modernité, in Change nº 40, 1982.
[6] Wells a lu Kepler. Voir l'épigraphe de la Guerre des mondes. Le Songe vient d'être traduit en français et présenté par Michèle Ducos. Presse de l'université de Nancy, 1984.
[7] In Douze histoires et un rêve, Mercure de France, 1909.
[8] In Les Pirates de la mer, Mercure de France, 1902.
[9] In Le Pays des aveugles, rééd. Folio nº 1561.
[10] In Douze histoires et un rêve, Mercure de France, 1902.
[11] P. Versins, Encyclopédie des utopies, etc. Lausanne 1972.
[12] Signalons une variation sur le texte de Wells : Baxter(Stephen) Les vaisseaux du temps. Laffont. Ailleurs et demain. 1998
[13] Freud, "L'inquiétante étrangeté", in Essais de psychanalyse appliquée, P.-B. Payot. Notons que, parallèlement, l'invasion de la Chine par les Européens permet de fantasmer sur "le péril jaune". Beau retournement idéologique !
[14] Rosny, Récits de science-fiction, Marabout, nº 523.
[15] Rosny, les Navigateurs de l'infini (suivi de les Astronautes), Le rayon fantastique, Gallimard/Hachette, 1962. Ici p. 228.
[16] Rosny, Récits de science-fiction, Marabout, nº 523.
[17] Rosny, Récits de science-fiction, Marabout, nº 523.
[18] Rosny, Récits de science-fiction, Marabout, nº 523.
[19] Note 12, p. 194.
[20] Note 12, p. 250.
[21] Note 12, p. 131.
[22] Note 12, p. 146.
[23] Note 12, p. 147.
[24] Note 12, p. 143.
[25] Rosny, Récits de science-fiction, Marabout, nº 523.
Les références bibliographiques sont sous la seule responsabilité de Roger Bozzetto ; celles qui ont été vérifiées par Quarante-Deux sont repérées par un astérisque.