Greg Egan : Océanique
nouvelles de Science-Fiction réunies par Quarante-Deux, 2009
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Greg Egan, dans ses romans et plus encore peut-être dans ses nouvelles, rejoint le projet de Hugo Gernsback, il y a plus d'un siècle, avec la revue Modern electrics dès 1911, puis dans Amazing stories à partir de 1926 : réenchanter la science et la technique et les rendre séduisantes grâce aux charmes de la fiction avec certes des moyens littéraires à l'époque plus rudimentaires que ceux de l'auteur australien. La science aussi a beaucoup changé.(1)
Jadis, naguère et tantôt, la science fut accusée de désenchanter la réalité. Elle aurait ruiné l'animisme, détrôné les dieux anciens, chassé les dryades et les faunes, exclu la licorne, désarmé la magie, ridiculisé l'astrologie, bref rendu terne et vulgaire tout ce qui alimentait frayeurs et songes, et elle aurait même aboli la nécessité d'un grand ordonnateur au point que, de nos jours, certains, soucieux de lui rendre une chance, ont prétendu voir sa face dans les cieux astronomiques et même décrypter ses pensées dans les subtiles constantes qui forment l'ossature de notre univers.
Ce désenchantement fut surtout invoqué au xixe et au xxe siècles, alors que les progrès de la science et l'empire croissant des techniques rendaient de plus en plus invraisemblables les vieilles superstitions et, mieux encore, réenchantaient le monde au moyen de nouvelles “fictions” scientifiques.
Car la première leçon des nouvelles de Greg Egan, c'est que la science est composée de “fictions”. Bien entendu, ces “fictions” scientifiques n'ont pas le caractère arbitraire des fictions littéraires. Elles sont construites à partir de méthodes, d'observations et de mesures rigoureuses. Le principe métaphysique de l'unité du réel les contraint à se doter de règles à peu près similaires dans tous les domaines. Ces hypothèses et ces théories que je nomme ici “fictions” scientifiques, quoique multiples, variables et changeantes, s'appuient en général les unes sur les autres, se côtoient sans s'exclure, fusionnent parfois et constituent une réalité à peu près cohérente quoique incomplète. Cette réalité est toutefois très différente de la conception que s'en faisaient les scientistes du xixe siècle : ils pensaient soulever le voile qui masque le réel et le révéler progressivement dans sa nudité authentique. Mais ce n'est pas ainsi que les sciences fonctionnent. Le réel ne se livre pas nu : il ne dit jamais ce qu'il est mais il dit non aux théories réfutées par l'expérience, ce qui permet de savoir au moins ce qu'il n'est pas. Il tolère, provisoirement, les autres.
Les sciences produisent sans cesse des “fictions” réalistes locales qui ont l'ambition de constituer un tableau global, la réalité, mais qui n'en sont pas moins fragiles et le plus souvent provisoires. Il arrive même qu'elles semblent inconciliables, comme la relativité et la physique quantique, au point de faire douter de l'unité du réel. Et du coup, je trouve, pour ma part, plus d'enchantements dans la diversité des articles d'une revue scientifique en une année que dans toutes les Métamorphoses d'Ovide, que je ne mésestime pas pour autant.
Il est facile de trouver de ces “fictions” devenues obsolètes. Ainsi, au xviie siècle, Isaac Newton introduit un espace et un temps absolus, commodes pour y loger sa théorie de l'attraction universelle. Cela contrevient certes aux principes de la relativité tels que les a énoncés Galilée, de façon sans doute insuffisamment détaillée. Mais pendant deux siècles, ces absolus vont résister. Ils y sont peut-être aidés par la représentation référentielle des coordonnées cartésiennes qui assignent une place à tout corps et permettent de décrire son mouvement. Ils vont donner naissance à l'idée d'un éther qui emplirait tout l'espace et par rapport auquel il serait possible de mesurer le mouvement absolu des corps, par exemple de notre Terre, fiction alors commode et solidement fondée en théorie : il faut bien un milieu dans lequel les ondes de lumière se propagent.
La dissipation définitive de cette illusion à la suite des expériences de Michelson et Morley valut à Henri Poincaré une mésaventure instructive.(2) Comme il avait réaffirmé et précisé le principe de la relativité, frôlant la relativité restreinte d'Einstein, au point de dire qu'on ne pouvait parler en toute rigueur d'un mouvement absolu de rotation de la Terre mais seulement d'une “croyance” commode voire indispensable, de mauvais esprits lui reprochèrent d'en revenir à une conception pré-Copernicienne de l'astronomie, notre planète immobile occupant le centre de l'univers, ou s'en félicitèrent. Cela engendra une polémique journalistique, scientifico-religieuse, qui dura au moins de 1900 à 1908, et contre laquelle Poincaré, ulcéré, ne cessa de se défendre, notamment dans son recueil d'essais, la Valeur de la science (1905). Passons sur les preuves du mouvement de la Terre par rapport aux astres proches et à ceux du firmament, terme qui, à lui seul, en dit long déjà sur la pérennité de représentations illusoires. Mais comment justifier la rotation du plan d'oscillation du pendule de Foucault si l'on écarte tout espace absolu ? Ernst Mach, à la fin du xixe siècle, l'expliquait par l'attraction des étoiles lointaines, autrement dit par la distribution de la masse moyenne de l'univers. On ne dispose pas aujourd'hui d'une meilleure explication. Mach proposait, pour vérifier ou réfuter son principe, une expérience intéressante pour un auteur de Science-Fiction. Si dans notre univers, on fait tourner sur son axe un seau empli d'eau et soumis à une accélération (qui permet que l'eau reste dans le seau), la surface de l'eau adopte une forme parabolique sous l'effet de ce qu'on appelle incorrectement la force centrifuge.(3) Selon Mach, dans un univers totalement vide, la surface de l'eau demeurerait parfaitement plane. Reste qu'il demeure difficile d'accéder à un univers totalement vide, même de nos jours.(4)
Dans la Valeur de la science, Poincaré, confronté aux multiples crises de la physique de son temps, énumère une série de phénomènes alors incompréhensibles et qui semblaient mettre en danger les principes les plus nécessaires. Ainsi le mouvement brownien lui paraît ébranler le principe de Carnot puisqu'il ne cesse jamais, au lieu de se convertir en chaleur, et qu'il s'augmente même plus les particules sont petites ; le principe de relativité n'est sauvé des expériences de Michelson et Morley « qu'en accumulant les hypothèses »
(p. 133) ;(5) le principe de Newton de l'égalité de l'action et de la réaction semble mis en cause par le recul d'une antenne émettant une onde radio, donc de l'énergie pure, sans masse ; le principe de Lavoisier de la conservation des masses ne résiste pas aux équations de Lorentz qui indiquent que les masses “mécaniques” doivent varier en fonction de leur vitesse selon « une mécanique entièrement nouvelle qui serait surtout caractérisée par ce fait qu'aucune vitesse ne pourrait dépasser celle de la lumière… »
(p. 138) ; le principe de conservation de l'énergie est ébranlé par la radioactivité du radium. En d'autres termes, Poincaré voit s'effondrer bon nombre de “fictions” scientifiques. Vingt ans plus tard, les principes sont sauvés grâce aux deux relativités et à la physique quantique mais sont apparues des “fictions” scientifiques entièrement nouvelles et diablement déroutantes qui nous semblent, un siècle plus tard, presque évidentes. Matière et énergie ne font qu'un et voilà sauvé le principe de conservation de l'énergie. Masse mécanique et masse attractive comme les nomme Poincaré et que nous appelons plutôt masse inertielle et masse gravitationnelle sont une seule et même chose et voilà résolue l'énigme de leur égalité. Merci Einstein. Bien que la question de l'équivalence soit à nouveau posée.(6) On n'en a jamais fini avec les “fictions” scientifiques.
Ce qui n'a pas résisté, c'est le déterminisme à la Laplace, pris en tenaille entre les systèmes chaotiques non linéaires et l'incertitude quantique, et le matérialisme non plus dans un univers d'ondes et de probabilités.
Incidemment, dans ce même ouvrage, Poincaré suggère deux thèmes de Science-Fiction qui auraient fort plu à un Greg Egan de l'époque. Selon le premier, il s'inquiète de « combien l'Humanité serait diminuée, si, sous un ciel constamment couvert de nuages, […] elle avait éternellement ignoré les astres ? »
(p. 116), thème effectivement exploité plus tard dans notre domaine. Dans le second, il se demande (p. 168) si des êtres extrêmement différents de nous n'auraient pas une logique différente ou bien s'il subsisterait un invariant commun, éventuellement universel, thème effectivement exploité par Greg Egan dans deux nouvelles au moins, dont l'une figure dans ce recueil,(7) mais à partir des théorèmes de Gödel.
La deuxième leçon de ces nouvelles, c'est qu'elles peuvent contribuer pour tout un public au réenchantement scientifique du monde en faisant se rejoindre les préoccupations humaines, les subtilités des théories et les pouvoirs des techniques, ce qui est le propre de la meilleure Science-Fiction. Certes, le lecteur trop peu frotté de science contemporaine peut les trouver ardues mais les merveilles et les étrangetés qu'elles révèlent devraient l'inciter à aller y voir de plus près. Cela vaut bien l'étude stérile des sortilèges et des dragons.
L'opposition et la complémentarité de deux approches anciennes, philosophiques et scientifiques, du réel, le tomisme et l'holisme, sont sous-jacentes à nombre d'œuvres de Greg Egan. Sous la première, on aura reconnu l'atomisme, débarrassé de son α privatif. Le tomisme (du grec τομή) consiste donc à découper et diviser sans cesse, à chercher à décomposer un objet en ses constituants, jusqu'à atteindre l'ultime s'il existe, les particules élémentaires, le véritable atome enfin. Egan va encore plus loin dans la Cité des permutants où il imagine des composants de pure information dont l'ordre temporel est indifférent à la causalité et qui se nourrissent du désordre de l'univers ; de quoi constituer d'éternels univers virtuels. Le tomisme, à travers le domaine de la microphysique, conduit à l'élaboration de la physique quantique qui va sérieusement ébranler la notion même d'objet et dont Egan va exploiter les paradoxes apparents dans Isolation.
Le holisme revient au contraire à considérer l'objet dans sa totalité, voire dans son environnement, en renonçant à en expliciter complètement le détail. Mais, chose curieuse, cet aboutissement du tomisme qu'est la physique quantique s'avère holiste : l'équation de Schrödinger qui décrit tous les possibles d'une particule avant sa mesure s'applique à l'univers entier et non pas à la seule microphysique. Et chose encore plus bizarre, deux particules intriquées semblent communiquer de façon instantanée à l'instant de leur mesure, sans qu'il y ait transfert d'information et d'énergie, ce qui ne se conçoit, selon certains, que dans une conception holiste de la réalité.
La relativité générale est de premier abord plus holiste que la physique quantique puisqu'elle suggère un univers entièrement structuré par la distribution des masses. La physique quantique la rejoint donc en se révélant holiste elle aussi. Mais leurs holismes sont radicalement incompatibles : celui de la relativité est local, et la causalité ne peut excéder la vitesse de la lumière dans l'espace-temps ; celui de la physique quantique est non-local, et remet sérieusement en question nos concepts habituels de temps et d'espace.
Si j'insiste sur cette opposition entre holisme et tomisme, c'est que lorsqu'on remonte depuis les particules élémentaires ou supposées telles vers des structures de plus en plus complexes, le tomisme semble céder le pas à l'holisme. Une cellule vivante est bien composée d'atomes et de combinaisons chimiques, mais cette usine minuscule et extraordinairement compliquée doit être considérée dans son unité, même si elle peut être disséquée. Et encore faut-il tenir compte, comme pour tout ce qui suit, de son environnement. On peut isoler les organes et les fonctions d'un être multicellulaire comme une plante ou un animal, mais on ne peut l'étudier que dans sa totalité. Si l'on passe à un être humain et à son psychisme, cela devient encore plus évident : la neurobiologie peut bien essayer de le décomposer en sous-systèmes mais alors il lui échappe dans sa singularité. Pire encore, un groupe social, une société, ne peuvent pas être réduits à la somme de leurs composants. On se trouve obligé de les décrire et de les penser dans leur globalité et dans leur histoire. Le réductionnisme échoue à en rendre compte. Mais du coup, la description devient de plus en plus floue et rejoint le langage naturel malgré le développement de quelques jargons. Le récit a remplacé l'ensemble d'équations, même si quelques-unes parviennent encore à s'y insérer.
Un intervenant sur un site consacré à la Science-Fiction faisait naguère une constatation qu'il ne parvenait pas à s'expliquer. Ingénieur chimiste, il savait pertinemment que ses publications étaient inintelligibles à quiconque ne connaissait pas sa discipline. Mais paradoxalement, il constatait qu'il pouvait lire un travail ethnologique de sa fille alors qu'il ne connaissait pas les concepts de ce domaine. C'est que la chimie est foncièrement tomiste alors que la description et même le raisonnement ethnologiques passent par un holisme dont on peut ne pas saisir toutes les significations mais qui prend toujours la forme d'un récit, d'une histoire. Les structuralistes ont essayé de s'en affranchir mais on sait que, pour l'essentiel, ils ont échoué.
Les nouvelles et romans de Greg Egan, couvrant presque tout le champ des complexités, allant des particules élémentaires en passant par la biologie à l'humain qui est son sujet principal, explorent cette opposition et cette complémentarité paradoxales du tomisme et de l'holisme.
Y a-t-il quelque part un invariant absolu ? Si tout est mathématisable, tout est logique, ce qu'il semble penser et qui est le fondement de l'approche scientifique même si elle est très difficile voire impossible à appliquer, pour dire le moins, à un grand nombre de domaines de l'expérience courante. Mais cette conviction même, il s'emploie à l'ébranler dans deux textes comme "Radieux"(8) et "les Entiers sombres" : il y propose, faisant écho à l'interrogation de Poincaré sur la logique propre à des êtres très différents de nous, et s'appuyant sur les théorèmes de Gödel sur l'incomplétude de tout système mathématique aussi puissant que l'arithmétique, que des calculs sur des très grands nombres pourraient révéler une autre logique et mettre en péril une autre causalité. Ce qu'il n'explique pas bien, à vrai dire, c'est comment les habitants de cette autre causalité parviennent à négocier avec des humains. Mais cette lacune inévitable n'est pas l'essentiel : ce dont il est question ici, c'est d'un doute ontologique qui rejoint curieusement celui d'un auteur aussi peu porté sur les sciences que Philip K. Dick. Egan l'exprime d'une autre façon dans son roman Schild's ladder, demeuré inédit en français.
La mathématisation de l'univers selon lui le conduit à envisager sans sourciller la numérisation de personnalités conscientes, humaines ou non, que rien ne distingue plus d'intelligences artificielles. Non sans soulever la question de savoir ce qui survit dans cette immortalité de sauvegardes informatiques et d'incrémentations illimitée dans sa nouvelle "Rêves de transition",(9) soi-même ou bien un automate à son image.
Je suis sceptique(10) quant à la production d'une intelligence artificielle dans les décennies à venir, voire au-delà, et plus encore quant à la transcription d'un cerveau sur un support informatique. Je n'y vois aucun obstacle métaphysique mais seulement celui de notre ignorance : nous ne savons rien que de superficiel sur le fonctionnement de l'intelligence humaine ou même animale, ni sur le rôle qu'y jouent émotions et affects. Si l'on appelle intelligent le comportement d'un thermostat ou même celui d'une voiture qui fait toute seule un créneau ou d'un avion qui décolle, vole et se pose sans pilote, ou de façon plus générale d'un mécanisme qui exécute un programme précis parfaitement défini en exploitant des paramètres formels qui lui sont fournis à mesure, je n'y vois pas d'inconvénient sauf celui d'un abus de langage. Une telle “intelligence” est téléologique, c'est-à-dire qu'elle est destinée à remplir une fonction prédéfinie, ce qui n'est pas le cas de l'intelligence humaine ni de celle des chats auxquels j'ai été présenté.
Mon scepticisme ne s'étend cependant pas aux fictions littéraires et en particulier à celles de Greg Egan. Toutefois, Egan, en informaticien, assimile sans hésiter un cerveau humain à un ordinateur, c'est-à-dire à une machine de Turing, et cela dès son roman la Cité des permutants. Or rien n'est moins évident. Aucun code ou programme de nature informatique n'a jamais été mis en évidence dans le fonctionnement du cerveau qui ne procède pas à des calculs à proprement parler et qui est même assez médiocre dans cet exercice. Sa complexité semble extrêmement difficile voire impossible à simuler sur un ordinateur, même un million de fois plus puissant que les plus performants d'aujourd'hui. Il n'y a pas deux cerveaux identiques, et chacun évolue toute sa vie. Et une simulation ne suffit pas : celles des écoulements turbulents hydrodynamiques ne mouillent pas. Le cerveau fonctionne très vraisemblablement sur un mode analogique radicalement différent du mode discontinu du calcul binaire. Les neurotransmetteurs, au nombre d'au moins une centaine, jouent un rôle fondamental très difficile à modéliser et que négligent les tenants des réseaux neuronaux qui ne prennent en considération que les relations électriques entre neurones, déjà incroyablement nombreuses et complexes. Bien entendu des fonctions partielles du système nerveux, comme celles ayant trait à la perception et en particulier à la vision et à l'audition seront certainement élucidées. Mais le problème, pour ne pas dire le mystère, de la conscience demeure aujourd'hui entier.
Tout cela, Greg Egan le sait mieux que moi, car il est, dans toute l'histoire de la Science-Fiction, l'auteur qui réunit le plus remarquable talent d'écrivain et la plus vaste et la plus récente culture scientifique.(11) Mais cela ne l'empêche pas de jouer, pour notre plaisir, avec ces concepts même s'ils sont aussi improbables que le voyage dans le temps ou que le déplacement à des vitesses supraluminiques.
- Mon lecteur aura compris que lorsque j'utilise le terme "la science" par simplicité, il recouvre le processus scientifique, c'est-à-dire l'ensemble complexe de règles et de méthodes, variables selon les domaines, qui se trouve en perpétuel réarrangement, et non un savoir acquis pour l'éternité.↑
- Voir Pour la science, nº 417, juillet 2012, p. 78.↑
- Certains miroirs de télescope sont produits ainsi, l'eau étant remplacée par du mercure réfléchissant.↑
- Voir la Magie du cosmos de Brian Greene (The Fabric of the Cosmos, 2005).↑
- Édition de référence : Flammarion › Champs sciences, 2011.↑
- Réponse en 2016.↑
- "Les Entiers sombres".↑
- Dans le recueil de même titre.↑
- Également dans le recueil Radieux.↑
- Voir mes préfaces au Problème de Turing, de Marvin Minsky et Harry Harrison, et à Excession d'Iain M. Banks. Mon scepticisme s'étend au projet Blue brain de Henry Markram ou du moins à ses ultimes prétentions, tant prisées des journalistes.↑
- Il faut rendre hommage ici aux traducteurs de ses nouvelles, Quarante-Deux, Francis Lustman, Sylvie Denis et al., qui les ont rendues avec toute l'exactitude nécessaire.↑