Brian W. Aldiss
Les vendeurs de littérature blafarde chez Gibert Joseph n'ont jamais entendu parler de toi, Brian W., et même lorsqu'Anne Marie Métailié s'est lancée à ton propos dans une frénésie de publications voici trois-quatre ans, ils n'avaient de conseil pour le lecteur ou le collectionneur avides de trouver leur manne que d'aller voir dans les rayons à la lettre A… Que tu avais raison en suggérant, en 1999 à Poitiers, que :
« Même s'il semble que nous n'ayons pas de soutien
Et que notre travail ne survivra pas,
Les armées de nos fils et de nos filles
Des temps futurs se battent pour notre camp.
Courage ! Oublions la fierté et la tristesse.
Nous sommes les porteurs de lendemains. »
Pendant que tu t'y emploies avec ton propre site, nous tentons donc d'infecter irrémédiablement l'internet avec des références francophones te concernant, et ce faisant nous remarquons :
- qu'il y a deux éditions différentes de ton recueil SuperToys malgré le même numéro d'ISBN : l'une à trouver en librairie au rayon A mentionné ci-dessus ; l'autre, au sommaire plus réduit, cachée dans le coffret de l'édition de luxe du film Intelligence Artificielle du science-fantaisiste Steven Spielberg ;
- que ta nouvelle "Rien dans la vie n'est jamais suffisant", au sommaire du même SuperToys, avait précédemment paru dans l'anthologie anniversaire Quand on aime…, toujours chez Métailié ;
- qu'une préface de toi se cache dans le recueil contenant le très dystopique Neige d'Anna Kavan.
Haut les cœurs !
Commentaires
Les commentaires sont publiés après validation par Quarante-Deux.