Keep Watching the Skies! nº 21-22, septembre 1996
Éditorial
par Pascal J. Thomas
Mine de rien, KWS en arrive à son douzième numéro sous ma férule — soit : 12 numéros, mais 10 fascicules, à cause des deux doubles, comme celui que vous tenez entre les mains. Un numéro de KWS, cela représente environ 100.000 signes de critiques de SF. Comme la moitié d'un FNA. Et ça coûte 14 FRF aux abonnés, presque comme la moitié d'un FNA. On n'est pas volé.
Depuis le nº 11, KWS a publié un total de 187 notices sur des livres ou revues (compte difficile : parfois deux notices concernent le même livre, parfois un article en couvre deux d'une même série…). Soit un peu plus de 15 par numéro, dues à des critiques très divers, dont voici la liste [*] (entre parenthèses, le nombre de leurs contributions) :
- Olivier Bidchiren (4)
- Éric J. Blum (1)
- Sébastien Cixous (5)
- Christo Datso (2)
- Sylvie Denis (2)
- Noé Gaillard (16)
- Ellen Herzfeld (3)
- Christine Luce (1)
- Olivier de Marc (1)
- Patrick Marcel (1)
- Micky Papoz (16)
- Philippe Pastor (1)
- Philippe Paygnard (10)
- François Rahier (4)
- Pascal J. Thomas (60)
- Jean-Louis Trudel (43)
- Éric Vial (23)
- Dominique Warfa (1)
À tous, merci du fond du cœur, et à ceux qu'on n'a pas entendus depuis longtemps, revenez nous causer…
KWS est une revue qui croit qu'il y a une différence substantielle entre SF et fantastique, et que ce n'est pas insulter une œuvre que de la situer dans un genre. Sans être des “intégristes de la SF”, il est vrai que Trudel et moi-même préférons celle-ci. Pourtant la SF n'a représenté que 123 chroniques contre 43 auFantastique (regroupé ici avec la Fantasy) — pas de domination exclusive ! (5 notices traitant d'anthos ou revues participent des deux). Le reste, ce sont quelques essais, et quelques thrillers ou livres d'aventure…
On a aussi fait à KWS la réputation d'un endroit où se parle de livres en langue anglaise non traduits en français. Or, le recensement ne révèle que 29 articles de cette nature (soit 15 % du total). On a, bien entendu, aussi commenté 50 œuvres traduites de l'anglais (et une chacune du danois et du polonais), mais surtout on a parlé de 108 livres francophones (parmi lesquels, reconnaissons-le, quelques anthos et revues avec aussi des traductions). KWS, c'est pas la Geste, certes, mais la SF francophone s'y fait une belle place, en bonne part grâce à Jean-Louis Trudel.
Enfin, les 24 articles consacrés à des anthologies et numéros de revues témoignent de notre attention à la forme courte et de l'éclosion récente de revues aux visées professionnelles. Avec la montée en puissance de la Geste et d'Ozone, a-t-on encore besoin d'un fanzine comme KWS ? Nos abonnés répondront d'eux-mêmes à la question. En attendant, un détail important : pour des raisons personnelles, le prochain numéro de KWS ne paraîtra pas avant janvier 1997, et les suivants seront moins fréquents que cette année. Mais pas d'inquiétude, on continue.
Notes
[*] Voir la liste actualisée des chroniqueurs.