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Vous êtes ici : Quarante-Deux KWS Sommaire du nº 50 la Tombe

Keep Watching the Skies! nº 50, janvier 2005

F. Paul Wilson : la Tombe

(the Tomb)

roman fantastique

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chronique par Noé Gaillard

Jack le réparateur n'intervient que dans des histoires surnaturelles. Il camoufle son activité officieuse sous celle, officielle, de réparateur en électroménager, et surtout s'arrange pour ne pas exister aux yeux de l'administration. Gia, celle qu'il aime et qui l'aime sans l'avouer, l'a quitté le jour où elle a découvert son arsenal.

Dans un premier temps, Jack retrouve un bijou pour un Hindou et sauve une vieille dame mourante. Dans un deuxième temps, son ex l'appelle pour lui apprendre la disparition de la tante de sa fille Vicky — dont le père a lui-même disparu. Dans le même temps un flashback nous montre l'attaque par un officier anglais d'un temple hindou défendu par des dragons. Seul rescapé, l'officier rentrera chez lui fortune faite. Et se trouve être l'ancêtre de la disparue, dont la fille de l'ex de Jack est la dernière descendante. Le bijou retrouvé permet à Jack de rencontrer une sœur du commanditaire de l'opération. Cet Hindou a juré de venger le vol des trésors du temple et pour ce faire il utilise des dragons ; sa sœur, qui a goûté au mode de vie occidental, ne veut pas de cette vengeance et elle aide Jack qui ainsi sauvera la fille de son ex. Les dragons et leur maître périront par le feu…

Étrangement, plutôt que par l'histoire de dragons, peu crédible et un brin excessive — ils sont commandés par un membre de l'ONU —, on est presque plus séduit et intéressé par l'histoire d'amour entre Jack et Gia, genre People — quand je dis "on" vous avez rectifié en "je" — ; c'est sans doute mon côté fleur bleue. J'ai eu l'impression de me promener en compagnie de Jack Burton dans les griffes des méchants, dans un juvenile un peu osé parce que réservé à de grands enfants mais cousu de fil blanc — Jack et Gia retrouvent un semblant de relation normale, mais ce n'est pas encore gagné : il faut songer aux épisodes suivants. Un juvenile dont le héros entretient des relations fortes avec son père et doit beaucoup à toutes les femmes qu'il croise ; un héros un peu infantile qui se la joue superhéros réfractaire, comme un ado en mal de reconnaissance. Heureusement F. Paul Wilson ne nous inflige pas de récit à la première personne. Vous imaginez, tous ces lecteurs régressant au niveau de Jack le réparateur !