Éditorial : fragmentation

Cet été, l'ordinateur sur lequel je maquettais KWS depuis des années a rendu l'âme. Avec pertes de fichiers à l'appui — mais j'ai pu récupérer la plupart des choses qui intéressent le fanzine. Ça m'a fichu un coup, car, avouons-le, malgré ou grâce à son âge canonique, il fonctionnait beaucoup mieux que ses cousins plus jeunes (convivialité, rapidité : je tape cet édito pendant les temps d'attente que m'impose mon Mac sous System X pour ouvrir des dossiers dans le Finder).

On pourrait penser que le retard du présent numéro de KWS, source jamais tarie de sujets d'éditoriaux, s'explique par cette avanie technique. Il faudrait plutôt incriminer la fragmentation de plus en plus poussée, non pas d'un disque dur, mais de ma vie en général, prise par un travail de plus en plus insupportable (et quelques engagements personnels hors S.-F.). L'an prochain, ça ira mieux, ne perdez pas confiance : il y a toujours une équipe de vaillants et talentueux chroniqueurs pour me pousser vers le droit chemin.