Carnet d'Ellen Herzfeld, catégorie Photo

Conspiracy, la convention mondiale de 1987

Ellen Herzfeld, billet du 28 septembre 2005

Alors que les fans voyageurs reviennent de Glasgow où s'est tenue Interaction, la Convention mondiale de Science-Fiction de 2005, j'ai sorti des archives quelques photos prises lors de celle de 1987, à Brighton. Un groupe assez important — relativement — de francophones s'était déplacé cette année-là. Il y avait une certaine effervescence dans le fandom francophone. L'ambiance était optimiste. Parmi les personnes du groupe de la deuxième photo, on reconnaît tout devant Élisabeth Vonarburg et Bertrand Méheust (de dos), avec à sa droite Danielle Martinigol. Debout à gauche, c'est d'abord Patrice Duvic avec, assis devant lui, Jean-Pierre Vernay. Assis au fond, on voit Alain Garguir, organisateur de la Convention de Lille en 1986. Debout au fond, c'est Christophe Louvet (organisateur de Visions du futur) en noir, Raymond Audemard (organisateur de la Convention de Paris en 1988) avec sa grosse barbe, Pascal J. Thomas, en chemise rayée. Sur les photos suivantes, on voit surtout des auteurs connus ou des personnalités du monde de la SF, dont quelques-uns ne sont plus de ce monde (Forward, Shaw, Wollheim, Bradley, White). Ça ne nous rajeunit pas…

À l'époque, l'intérêt principal, pour certains d'entre nous, d'aller aux conventions mondiales était le “dealer's room”, c'est-à-dire la grande salle où on pouvait acheter des tas de choses mais surtout des livres et des revues. Et surtout des livres et des revues d'occasion, difficiles à trouver autrement. Et la convention mondiale attirait aussi les libraires américains, ce qui n'était pas le cas des autres conventions en Europe. D'où les photos de la fin. Nous avions fait fureur avec notre Caddie. Certains se sont moqués, mais d'autres ont admiré notre organisation. Nous on trouvait plus facile de traîner un truc sur roues plutôt que de porter des sacs. Une partie du butin a été placée dans le camping car de Georges Pierru, qui l'a ramenée tranquillement en France. Mais il a tenu à ce qu'on lui laisse un peu de place pour dormir… Donc, il a fallu en prendre une partie “à la main” par le train. Aujourd'hui, les fous en question ont pratiquement tout ce qu'ils cherchaient et, pour le reste, l'internet évite les déplacements. Ce qui tombe bien, en ce qui me concerne, car je voyage un minimum depuis quelques années.

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