Sauter la navigation

 
Vous êtes ici : Quarante-Deux Archives stellaires Roger Bozzetto : écrits la S.-F. La S.-F. et les ordinateurs

Roger Bozzetto : écrits sur la Science-Fiction

La Science-Fiction explore les territoires de la création

Science-Fiction et ordinateurs, un mariage d'amour : comment l'imaginaire se nourrit de la technique au point de lui fournir des idées

Une calculette, un programmateur de magnétoscope, une machine à écrire à mémoire, sont des objets à la fois usuels et mystérieux. L'informatique, les puces, les ordinateurs font à ce point partie de notre quotidien que nous les rattachons avec peine à la SF. On peut même se demander si l'ordinateur n'est pas devenu un thème aussi ringard que le sous-marin de Jules Verne ou la fusée pour aller dans la Lune. Pourtant, cette banalité des objets ne doit pas nous induire en erreur : ce n'est sans doute que l'écume d'un univers différent, dans lequel nous n'avons pas encore conscience d'être immergés. Des textes comme Neuromancien et son univers paranoïaque, Musique de sang, Rock Machine avec ses pistes multiples, ou Éon avec son univers de "pictes", pour ne prendre que des exemples récents, nous en donnent quelques aperçus. Loin de régner un monde peuplé d'ordinateurs esclaves, nous sommes peut-être sur le point d'être hantés d'étranges programmes.

D'Homère à Asimov : le robot perd la tête. Naissance de l'ordinateur

On ne saisirait pas la richesse et l'originalité du mariage de déraison, où la SF et les ordinateurs ont convolé, sans un petit retour sur les origines : on y retrouvera les rêves à la proue et la technique qui suit vent latéral. Comme sur le bateau qui ramène le héros aux mille ruses à Ithaque. Il n'est que d'en lire la version BD donnée par Pichard sous le titre Ulysse. Des ordinateurs et une informatique plus sophistiqués que les nôtres permettent à Poseidon depuis la soucoupe amirale de Zeus, de modifier le régime des vents sur la Méditerrannée, d'éveiller le cyclope et bien d'autres programmes, faisant surgir mirages et obstacles pour le malheureux Ulysse, qui prie les dieux de l'Olympe, ignorant encore qu'il s'agit de ceux de l'Électronique.

Dans la mythologie, comme dans la philosophie grecque, on trouve fréquemment ce rêve d'un "mécanisme" qui permettrait de gérer des automates. Humains comme les androïdes de fer qui aident et soutiennent le dieu forgeron Hephaistos. Mécaniques comme ces "navettes" dont parle Aristote, qui, si elles allaient et venaient seules, permettraient de mettre fin à l'esclavage.

Plus près de nous, et après les anticipations de Léonard, le XVIIIe siècle a vu le maître des automates Vaucanson, enchanter la Cour. Le XIXe a rêvé sur les femmes artificielles, qu'on prend pour des vraies au point d'en tomber amoureux fou, comme Nathanael d'Olympia (Hoffmann, l'Homme de sable) ou encore l'andreide de l'Ève Future de Villiers de L'Isle Adam et au XXe celle de Métropolis de Théa Von Harbou. Il a aussi rêvé d'automates joueurs d'échecs, et même de la révolte de l'automate mauvais joueur au point de tuer son adversaire, dans le Maître de Moxon d'Ambrose Bierce.

Chaque époque donne à ses rêves le minimum de crédibilité dans l'horizon d'un vraisemblable même ténu et pour cela s'appuie sur les techniques qu'elle pratique, ou les observations qu'elle fait, pour imaginer autre chose. Les forces qui animent les androïdes d'Hephaistos ne sont pas de notre ressort : il s'agit d'un dieu. Mais pour les autres, à partir du Moyen âge, le modèle imaginaire a été mécanique : c'était l'horloge. Les automates sont des sortes d'horloges humaines. Et peut-être jusqu'au "robot" — le terme naît dans les années 1920 sous la plume de K. Capeck (R.U.R.), et qui désigne (encore !!) des androïdes perfectionnés au point qu'ils se révoltent contre les hommes — la notion de "cerveau" n'a pas été utilisée à fond. Si le monstre de Frankenstein a un cerveau, c'est celui, organique, d'un mort et que l'électricité ressuscite.

Cette notion de cerveau, on ne l'utilisera que lorsqu'on imaginera la possibilité de remplacer un cerveau humain dans un corps humain par un équivalent, un "cerveau artificiel". Avec des fabulations que la SF exploitera : remplacer sur une machine le mécanisme central par un cerveau humain connecté par exemple "Camouflage" de H. Kuttner (1945). Créer des individus qui ignorent qu'ils sont des "répliques" comme le fait Dick dans "la Fourmi électronique" ; ou qui le savent et ne veulent pas être programmés pour une "vie" courte, et se révoltent (Blade Runner).

Tout ceci est fort instructif me direz-vous, mais quel rapport avec les ordinateurs et la SF ? Pour que la SF en vienne à utiliser la notion d'ordinateur, il a fallu que soit perçu et le corps humain comme une machine hiérarchisée, gérée par un centre logique de décision et dont les ordres passent par des conducteurs (les nerfs) et selon un modèle électrique. Et en même temps il fallait que le côté "pièces détachées" puisse donner lieu à des échanges standard. Alors, et seulement alors, l'idée de considérer un "cerveau mécanique" ou "électronique" comme un objet séparable du corps de la machine a pu donner lieu à une fantasmagorie du robot de type asimovien, et qui n'ait rien à voir avec les automates. Dès ses premiers textes sur les robots, Asimov, en effet, insiste sur deux aspects : d'une part ils sont construits dans une usine (comme les voitures) d'autre part ce qui les caractérise, outre l'aspect anthropomorphe, c'est le fait d'avoir un "cerveau positronique" Et quand on y décèle un défaut, on le répare, ou on le change. Comme un moteur de voiture.

En d'autres termes, et pour en revenir à la question des ordinateurs et de la SF, l'ordinateur n'a pu être pensé en SF qu'au moment où on a pu considérer le "cerveau" des robots comme un objet autonome. Qu'on pouvait débrancher du corps et poser sur un établi pour le réparer. Et même s'en servir sans le connecter au corps. Pour lui faire faire des opérations par exemple, ou des dessins, ou du traitement de texte. En somme, l'ordinateur dans la SF est né comme ce qui reste d'un robot quand on l'a "décarcassé".

Mal employés par la SF, les ordinateurs sont en proie au blues

Le "cerveau électronique" dont l'actuel avatar est un microprocesseur (puce) agencé dans le cadre d'un montage, et qu'on connaît sous le nom de hardware (ou quincaillerie, ou bécane) et qui est susceptible d'être programmé (dans le cadre d'un software) existe donc dans notre quotidien. Il a été imaginé d'après un modèle (de Turing) et a pu se développer avec l'évolution de la miniaturisation en électronique : on est passé des lampes diodes aux transistors, et aujourd'hui aux puces, en attendant d'autres développements qui permettront d'augmenter sa vitesse et sa complexité. Mais ses capacités, en SF, ont été à la fois anticipées et utilisées d'une façon qui peut sembler aberrante.

On l'a d'abord utilisé dans les textes comme un simple "signe de scientificité : "la description d'un laboratoire devenait plus moderne, ou carrément futuriste si au lieu d'une cornue figurait cet objet magique et inconnu : l'ordinateur. Ou à côté de lui, comme le crucifix du jésuite dans "l'Étoile" de Clarke. Le premier ordinateur opérationnel date des années 1940, et il est utilisé par l'armée US, en particulier pour calculer les paramètres de la première bombe atomique : d'emblée, au lieu d'être perçu comme un simple instrument, il va être le lieu de conflits où entrent en jeu le pouvoir et la morale — comme la bombe atomique. Mais à la différence de la bombe, qui demeure un objet, l'ordinateur va être déifié — ou démonisé.

On va lui supposer toutes sortes de pouvoirs : dans une perspective alarmiste, il va alimenter la paranoïa des amateurs de complots. Par exemple l'ordinateur servirait les desseins de Big Brother, et deviendrait le super flic qui nous mettra tous en fiche. Cette peur n'est pas aberrante. Dans la réalité, il a fallu que le législateur intervienne, en France, pour interdire (officiellement du moins) les interconnexions de fichiers, et crée une commission pour surveiller l'usage de la mise en fiche par rapport au droit à la liberté.

Il va devenir le moyen pour la SF d'inventer des conflits — et donc d'engendrer des récits — entre la logique d'une programmation pour des tâches précises et une liberté de choix pour la machine, qui soit autre qu'aléatoire. En somme le "cerveau électronique" est un moyen pour revisiter nombre de thèmes de la littérature antérieure.

L'exploitation des masses laborieuses : B.R. Bruss dans Terre siècle 24 (1959) nous montre des Cerels (cerveaux électroniques) qui sont prêts à se révolter si les hommes n'allègent pas la charge de travail qu'ils leurs donnent. On rejoint par ce biais de l'exploitation tous les thèmes de la révolte des machines, en relation avec les bien connues révoltes d'esclaves, ou d'ouvriers.

La saturation du psychanalyste : Asimov dans "Toute la misère du monde" (1958) montre Multivac, l'ordinateur central et unique de la Terre (!!) qui est non seulement prié de gérer et de réguler les affaires matérielles, mais est aussi le grand confesseur, le grand psychologue. On lui demande de régler les problèmes personnels de chacun. Bien évidemment il tombe dans une sorte de "dépression nerveuse". Plutôt que de continuer d'être en service il avoue : "Je préfère mourir".

Les conflits d'intérêt. Comme souvent, les conflits qui engendrent les récits chez Asimov sont le résultat d'interférences entre des domaines qui, pour un humain vont de soi, mais sont hors de son champ pour un ordinateur, ou un robot. Tous les récits d'Asimov dérivent de l'anthropomorphisme des problèmes posés, et des solutions trouvées. Mais en fait, cela n'a rien à voir avec ce qu'est un robot, ou un ordinateur dans la réalité. Ils ne sont que des objets prétextes pour présenter des paradoxes moraux bien connus (conflit entre divers intérêts, divers devoirs) sous des habits neufs. D'ailleurs les fameuses trois lois de la robotique ont un aspect qui par certains côtés renvoie moins au Décalogue qu'au code qui régissait les esclaves.

L'amour : Rappelons-nous "La robote au grand cœur dont vous étiez jalouse.". Le vers est connu, il a été exploité, au moins dans "Helen O'Loy" de Lester Del Rey (1948). Alain Dorémieux a inventé aussi quelques situations où la passion érotique et les robot(e)s se marient fort bien : "la Femme modèle" (1967) Mais on pourrait reprendre ici les remarques faites plus haut à propos des conflits d'intérêt. L'ordinateur, qui gère le robot ou l'androïde, est supposé avoir une sensibilité, des sentiments, des préférences et une conscience.

En d'autres termes, pendant nombre d'années la SF a utilisé l'ordinateur, mais de façon maladroite, sans doute par une ignorance qui a nourri des lignes d'extrapolation sans grand intérêt. Au point que si les ordinateurs comme Multivac dépriment, on peut supposer que ce n'est pas de fatigue : c'est d'être si mal employés par les auteurs de SF.

La réalité n'est plus ce qu'elle était — et encore, vous n'avez rien vu !

En somme, les ordinateurs, sous forme d'instruments, de cerveaux de robots ou d'androïdes etc. n'étaient utilisés qu'en tant qu'objets dans un univers déjà existant, et où ils occupaient la place d'autre chose : un mécanisme, une intelligence, un esclave etc. Ce n'est que peu à peu qu'une utilisation spécifique a commencé d'être entrevue.

D'abord dans le cas d'une sorte de "passage à la limite", qui rend paradoxales certaines des situations précédentes, puis par une exploitation fantasmatique de la miniaturisation, qui peut engendrer de nouvelles hybridations réalité/programme.

Passages à la limite

Quand on se sert du système bancaire informatisé afin d'y injecter ce qu'on nomme aujourd'hui des virus ou pour tout simplement le détourner. Brunner (Sur l'onde de choc), et Norman Spinrad (Rock Machine) en donnent deux exemples. Mais l'essentiel n'est pas dans cet usage prévisible, il est dans les dérapages, comme dans Ubik, ou dans les mondes qui prennent vie dans les ouvrages plus récents.

Dans Ubik, par exemple, la porte du frigo de Joe Chip refuse de s'ouvrir s'il ne paye pas. Et de plus elle le menace de le poursuivre en justice. Il ne s'agit pas ici d'une forme anthropomorphe (un robot asimovien) mais d'un objet en colère, ce qui change les perspectives. En effet c'est l'objet qui se met à empiéter, sous sa forme d'objet, dans le "territoire humain". Un tel renversement est plus impressionnant que le thème de l'ordinateur qui est devenu fou et sadique, torturant les humains qui restent dans "Je n'ai pas de bouche et il faut que je crie" d'Harlan Ellison, où le côté romantico-lyrique, malgré ses effets fait moins froid dans le dos que cette revendication, pour un objet, d'avoir les mêmes droits que les hommes. Ce qui renvoie à une image "réifiée" des relations humaines extrêmement parlante, mais ceci est en dehors de la question. Il se met, de plus, en place avec Dick, dans "la Fourmi électronique" par exemple — voir la fin de la nouvelle — deux éléments d'une innovation thématique. Le paysage intérieur comme le paysage extérieur humain devient, ainsi que l'avait entrevu Ballard, un "paysage technologique". Cela s'associe au thème des "réalités truquées, ou artificielles", le tout en liaison avec les puissances de l'ordinateur. Tous les éléments à venir, y compris de la cyberpunkitude, sont ici en germe. Je laisserai de côté la bionique et ses hommes qui valent, à la télé, leur poids de cornflakes à prix coûtant, je ne parle pas ici de Hal le héros malheureux de 2001 : l'Odysée de l'espace ni de R2D2 venu de la Guerre des étoiles. Le cinéma, s'il popularise les thèmes de la SF, le fait avec un métro de retard, en général. Sauf peut être dans Tron, qui commence à utiliser les coulisses de cette "autre réalité" dont il était question. Mais Tron demeure à part. C'est d'ailleurs à quelque chose près l'exploitation d'un thème déjà exploité de la SF plus ancienne, celui des modèles de mondes réduits, comme on peut les apercevoir dans Simulacron 3 de Galouye (1968).

Nouveaux territoires

L'originalité des nouveaux territoires qu'offre à la SF le développement des ordinateurs, et la miniaturisation de leurs composants, est à peine effleurée par les textes de SF, même ceux des cyberpunks. On peut présenter une ébauche de l'état actuel des lieux :

Utilisation d'individus comme "facteurs" à la manière dont les loas du Vaudou se servent des humains comme "cheval". Ils servent de supports à des mémoires et des informations, sous forme d'implant ou de greffe que seul les envoyeurs ou les receveurs peuvent activer. On en voit un exemple dans "Johnny Mnémonic" extrait de Gravé sur chrome de William Gibson (1987).

Possibilité de coder un individu, ou du moins l'ensemble de sa personnalité, afin de la reproduire sur un autre support corporel. Cela peut faciliter les déplacements dans l'espace et justifie les anciens déplacements par les "portes" dont Farmer nous avait régalés, sans rien en expliquer, dans la série des Dieux qui se battent (Les portes de la création, 1969) On pourrait en dire autant de la série des Princes d'Ambre de Zelazny, mais on ne voit dans ces deux cas que les effets poétiques/magiques de cette évolution technique et non son exploitation "réaliste", comme chez Gibson ou Greg Bear. Cela peut aussi permettre des rajeunissements de thèmes fantastiques : au lieu que comme chez Jean Ray dans "l'Assiette de Moustiers" le vilain curieux se trouve enfermé pour l'éternité dans le dessin d'une assiette (ou comme le djinn des Mille et une Nuits dans sa bouteille) on enferme la personnalité codée d'un ennemi sur une disquette, et on peut de temps en temps le passer à l'écran pour l'insulter, alors qu'il n'est pas en son pouvoir de répondre. Cela se voit, par exemple dans "Peur bleue" de Ray Aldridge in Fiction Nº 411 (Sept 1989).

Utilisation de programmes d'ordinateur couplés à des images d'hologramme. L'on peut, en "pictant" sur des icônes que l'on porte sur soi, activer le tout de façon à obtenir soit de nouveaux environnements visibles par tous et appropriés à tel ou tel moment de sa vie spirituelle ou sentimentale, comme on le voit dans Éon. On peut, aussi, se servir de ces "pictes" pour communiquer beaucoup plus rapidement entre deux individus saisis dans ce réseau. Dans Éternité, qui suit Éon, possibilité d'utiliser des implants de mémoire additionnelle, avec logiciels intégrés pour le traitement de données, le tout dans le cerveau humain.

Possibilité comme dans Musique de Sang de brancher en direct les puces sur les cellules, pour inventer des bio-chips, des cellules qui chacune devient un petit ordinateur, mais qui est aussi vivant : un nouveau "micro-organisme" si on peut oser ce jeu de mot. Une "épidémie d'intelligence" guette-t-elle l'humanité ?! Rassurons-nous il s'agit d'autre chose. On peut aussi, comme dans Neuromancien, envisager de brancher directement le système nerveux et l'ordinateur permettre aux manipulateurs informatiques de visualiser, sur les individus "porteurs" les données et les programmes. Allons plus loin, que devient dans ce système un hacker, un pirate informatique ? Comment va s'articuler l'univers intérieur d'un "porteur d'information" et de l'univers des drogues ? Quel type d'univers cela va-t-il induire ? Ceci dans un monde représenté, d'un futur proche où la mafia internationalisée et l'hyper technologie sont aussi imbriquées que les univers artificiels de la drogue et ceux de l'informatique. Un trip cela peut être aussi un voyage à l'intérieur d'un logiciel. Voyage d'autant plus agréable (aliénant ?) qu'on le couplera avec de la musique au lieu de drogue, et qui permettra, par le biais de "résilles" et par une sorte d'empathie artificiellement produite, de vivre d'autres vies sur des modèles synthétiques comme Norman Spinrad l'imagine dans Rock Machine.

En somme, on est passé de l'utilisation de l'ordinateur dans un monde existant à la recréation d'univers originaux qui articulent à l'humain, l'électronique et dont le résultat est la création de mondes dont l'homme est bien le centre, certes, mais qu'il l'est à la manière dont le logiciel est le centre d'opération de l'ordinateur. On assiste donc dans ces textes-univers à un "déplacement" de l'humain. Le centre qu'il occupe est vide, aussi vide que la métaphysique qui en sous-tend les prétentions. Il se retrouve dans la position de clown bekettien, en attendant un autre Godot/ordinateur.

Doit-on ajouter l'utilisation, dans le milieu de la SF, de Macintosh, de ses programmes de traitement de textes et de données, pour écrire la plupart des ouvrages, y compris critiques ? Au point qu'on se demande parfois si ce n'est pas l'ordinateur qui oblige les doigts à se poser sur certaines touches… (brrr…)

Bibliographie des textes cités

Isaac Asimov : "Toute la misère du monde". In anthologie : Après. Marabout, 1968.

Greg Bear : Musique de sang. la Découverte, 1985 ; Éon. Robert Laffont, 1989 ; Éternité. Robert Laffont, 1989.

John Brunner : Sur l'onde de choc. Robert Laffont, 1977.

B.R. Bruss : Terre siècle 24. Fleuve Noir "Anticipation", 1959.

Arthur C. Clarke : "l'Étoile". In anthologie : la Science-Fiction pour ceux qui détestent la Science-Fiction. Denoël, 1968.

Philip K. Dick : Ubik. Robert Laffont, 1968 ; "la Fourmi électronique". In : Fiction 198, juin 1970.

Alain Dorémieux : "la Femme modèle". In recueil : Mondes interdits. le Terrain vague, 1967.

Harlan Ellison : "Je n'ai pas de bouche et il faut que je crie". In : Galaxie 45, 1968.

Philip José Farmer : les Portes de la création. Opta, 1968.

Daniel Galouye : Simulacron 3. Opta, 1968.

William Gibson : Neuromancien. la Découverte, 1985 ; "Johnny Mnémonic". In recueil : Gravé sur chrome. la Découverte, 1987.

Henry Kuttner : "Camouflage". In recueil : Déjà demain. Denoël, 1972.

Norman Spinrad : Rock machine. Robert Laffont, 1989.

Les références bibliographiques sont sous la seule responsabilité de Roger Bozzetto ; celles qui ont été vérifiées par Quarante-Deux sont repérées par un astérisque.