À l'occasion du nº 50 de KWS, 50 mini-chroniques retracent son histoire, chacune comptant exactement… 50 mots ! Avec la contrainte supplémentaire que la chronique nouvelle, pour courte qu'elle soit, fournisse un nouveau regard sur le livre, et soit donc signée par un autre que le chroniqueur d'origine.

Sculpteur d'ectoplasmes, il doit, pour créer, plonger dans ses rêves. Au point de s'y perdre. Flagrante métaphore de la condition de l'artiste “populaire”, ce roman de Brussolo se distingue de l'abondante production de son auteur par un certain recul. Remarquable maîtrise dans la production d'images.

~ chronique par Francis Valéry dans KWS 1.

Un récit initiatique viril réflexif pour femelles dans un futur prospectif. Vonarburg jette un regard dans la mare sociale puis un pavé. Des ronds concentriques émergents, elle extrait le reflet inversé/extrapolé de lendemains où la violence fait couler l'âme des femmes dont l'homme est un avenir possible.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 5.

Les Cent, premiers colons sur Mars, rêvent d'utopie, mais se divisent déjà entre écologistes radicaux et remodeleurs de planète, entre le refus d'une tutelle terrienne et les concessions faites aux avides transnationales. Description hyperréaliste de la terraformation, cette trilogie est aussi un glaçant témoignage de la connerie humaine.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 6.

Une sélection de nouvelles toujours lisses où Silverberg réécrit l'Histoire, en virtuel (simulation informatique) ou en réel (uchronie). Du roman historique érudit et fictif. Toujours avec sa fascination pour un monde purgé de la domination judéo-chrétienne (Empire Romain éternel, ou Peste Noire radicale). En filigrane, la dialectique guerre/progrès.

~ chronique par Éric Vial dans KWS 7.

La barrière du temps s'efface entre Forgaill, sorcière irlandaise brûlée par les envahisseurs Anglo-Normands au xii^e siècle, et Alyz, chanteuse d'un groupe du xx^e ouvertement inspiré par Dead Can Dance. Documenté, émouvant, construit. Mais le Fantastique peine à concurrencer l'Histoire, et itou la fiction pour la musique.

~ chronique par Micky Papoz dans KWS 8.

Un regard de technicien sur la conception d'une intelligence artificielle, avec technologie d'aujourd'hui, des recettes de briscard du genre pour mener une intrigue : l'inventeur mort ressuscité par son invention, parti en quête de sa mémoire, fuit truands et polices. Résultat bancal, mais fascinant. Pas pour l'écriture…

~ chronique par Francis Valéry dans KWS 9.

~ chronique par Éric Vial dans KWS 9.

La spécialité locale : l'art de fabriquer de bonnes chaussures, pour dévaler les montagnes sur les talons. Le héros ne comprend rien à la politique — quel soulagement — mais il a de l'humour, contrairement aux héroïnes qui sont de fortes femmes — quelle surprise. Sans blague, le meilleur Ayerdhal avant Transparences.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 10.

Ylvain, kineïre rejeté par l'art officiel, a faim de liberté. Avec ses trois amies, toutes mutantes et surdouées, il bousculera l'ordre ancien, artistique d'abord, politique ensuite. Mégalo, macho admirateur des femmes, anarchiste et grouillant d'imparfaits du subjonctif, c'est le cycle-cyclone qui a fait émerger Ayerdhal.

~ chronique par Jean-Louis Trudel dans KWS 13-14.

Faux fou enfermé pour des manigances financières, il est réellement possédé par un esprit extraterrestre, et alterne crises, raisonnements, évasions, et aventures sexuelles. Nau donne une peinture à l'acide de l'hypocrite avarice bourgeoise et de la folie des psychiatres, dans un déluge de verve, d'humour et d'invention verbale.

~ chronique par Sébastien Cixous dans KWS 13-14.

Noirs et flamboyants comme l'Afrique, des romans plus allégoriques que science-fictifs — une réflexion sociopolitique sur le colonialime, déguisée en space opera intelligent. Resnick utilise ici la SF comme certains peintres font de l'hyperréalisme, et comme les informaticiens font de la réalité augmentée. C'est vivant, jouissif, inquiétant et passionnant.

~ chronique par Éric Vial dans KWS 15.

En regardant la couverture, vous risquez de trouver la lecture inutile. Qui connaît un peu son Andrevon se doute bien que l'aventure dans un monde titanesque à la Poïvet (les Pionniers de l'Espérance) n'est que prétexte à réflexions critiques — justifiées — sur la façon dont nous gérons notre monde.

~ chronique par Éric Vial dans KWS 15.

Cela commence par une plongée dickienne dans un esprit dérangé, et continue par une course-poursuite contre un gang de tueurs sadiques, à cheval entre présent et futur. Le protagoniste se fait aider par une intelligence artificielle, mais le punch du livre réside surtout dans la terreur qu'inspirent les criminels.

~ chronique par Jean-Louis Trudel dans KWS 17.

Passé l'obstacle de la langue, malgré l'absence de mise à jour via Internet, on ne peut qu'être séduit par cette version multimédia de l'Encyclopédie de Nicholls et Clute qui compile, sur un seul CD-rom, plus de quatre mille cinq cents articles consacrés à la Science-Fiction sous toutes ses formes.

~ chronique par Christine Luce dans KWS 19.

Alliant l'ambition du faiseur d'Univers à l'efficacité du raconteur d'aventures, Aldiss, malgré quelques incohérences bénignes, parvient au fil des nouvelles à présenter une humanité qui vivote, loin dans l'avenir, encombrée d'un parasite et utilisant même des champignons pour voyager dans l'espace. Un classique.

~ chronique par Éric Vial dans KWS 19.

Coutumière du fait, Doris Lessing aime donner à lire la SF sans étiquette, permettant au lecteur de cerner les limites du genre et l'autorisant, elle, à analyser avec plus de pertinence les relations de ses personnages entre eux et l'Angleterre dévastée. L'étiquette n'assure pas la qualité.

~ chronique par Éric Vial dans KWS 20.

Contacter ou ne pas contacter, éternelle question de la Culture, ici sans réponse. Avec humour, Banks renvoie dos à dos une Culture OGM (Organismes Gentiment Mous) et une culture de faute personnelle et de culpabilité générale mettant l'art au rang des moyens d'expiation. Au moins il pose question.

~ chronique par Christo Datso dans KWS 23.

Livre référence(s) où l'auteur brouille l'écoute en refusant de s'engager entre jeu narratif et regard critique. Son héros paysan entre Brie et Causse, ses délinquants entre vacances et discipline, se baladent sur les routes de l'espace — à chaque carrefour, l'auteur s'abandonne à sa verve.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 23.

Unis, les deux parrains du cyberpunk proposent… un calculateur qui tricote des cartes perforées ! Roman d'aventures échevelé dans la préhistoire de la littérature populaire autant que celle de l'informatique, il ne néglige pas les clins d'œil politiques : Marx aussi vivait à Londres au xix^e. Décousu mais stimulant.

~ chronique par Noé Gaillard dans KWS 23.

~ chronique par Christo Datso dans KWS 24-25.

Troisième enquête de Tem le fugace, celui dont personne ou presque ne se souvient. En mémoire de Malet (Léo), Roland dynamite le polar sous l'enseigne SF et emmène Tem vers l'“Ithaque” où le mal est vaincu. Grâce à son humour référentiel, nous sommes en quête de ses perles…

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 24-25.

En 2095, le Square, service secret européen, s'oppose seul à la mondialisation capitaliste qui divise le monde entre Village repu et Veld étique. Chan Coray, un pied dans chaque monde, fait le coup de feu au service du Bien, mais le deuxième volume tourne à l'enfermement jeuryen. Épopée inachevée.

~ chronique par Jean-Louis Trudel dans KWS 26.

La vie édifiante de Wilhelm Reich, une expédition catalane contre les Sardes, une affaire de sorcellerie au xiv^e siècle, un futur de guerre alimentée par des militaristes totalitaires… La sauce prend, sans doute grâce à l'impitoyable et fascinante personnalité d'Eymerich. Prêt à tous les mensonges pour sa vérité.

~ chronique par Éric Vial dans KWS 31-32.

Un petit bijou, si on gratte sous l'aspect distrayant de la collection. L'IA Macno cherche un corps. Lui déniant son pouvoir libérateur, Ecken offre une échappatoire aux effets pervers du virtuel. Si nous y tombons, ce sera l'enfer pas l'anarchie. Trop de liberté est liberticide.

~ chronique par Sébastien Cixous dans KWS 33.

Une sirène ramenée au Roi-Soleil. Marie-Josèphe, malgré sa condition de femme, se bat pour la dessiner. Télépathe, la sirène lui parle. Le pape refuse d'y voir une créature divine, le roi ne voit qu'un bon repas. Comment la sauver ? Un beau plaidoyer pour la tolérance et l'égalité.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 33.

Odeur de Hamilton ou Van Vogt, voire de Benford ou Banks, pour un space opera nostalgique dans son intrigue même : alors que la transmission de matière est devenue lieu commun, Arkadih arrive à se faire pilote, et parcourt la Galaxie sans se défaire de son immaturité d'adolescent. Hommage doux-amer.

~ chronique par Jean-Louis Trudel dans KWS 34.

Un récit en forme de jeu de l'oie : départ en périphérie, mais chaque escale vous amène plus au cœur d'un suspense galactique à tendance capillaire. Des vies qui s'entrecroisent et sont consacrées, parfois sacrifiées, à un enjeu d'abord incompréhensible, puis surprenant, enfin dérisoire et dramatique : chef-d'œuvre !

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 36.

La Cité entre les mondes est sans conteste le roman le plus abouti et le mieux maîtrisé de Francis Valéry. On y retrouve son humour, sa dérision, mais aussi ses préoccupations et ses doutes dans un décor steampunk et avec des personnages hauts en couleurs. Une suite serait toujours bienvenue.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 36.

~ chronique par Dominique Warfa dans KWS 36.

~ chronique par Jean-Louis Trudel dans KWS 37.

Avec son étude sur Perry Rhodan, Jean-Michel Archaimbault a réussi l'exploit de me donner envie de redécouvrir la plus célèbre et la plus controversée des sagas de la Science-Fiction allemande. Sa passion pour l'univers du Stellarque Perry Rhodan est aussi communicative que sa monographie est sérieuse et détaillée.

~ chronique par Sébastien Cixous dans KWS 37.

Même si la mécanique de la Maison Atréides se révèle bien huilée et de lecture agréable, grâce aux talents conjugués de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, elle ne parvient jamais à convaincre totalement. Il manque définitivement quelque chose à ce roman. En perdant son créateur, Dune a perdu son âme.

~ chronique par Noé Gaillard dans KWS 37.

On aimait les folles intuitions extrapolatives d'Egan, et les abîmes philosophiques qu'il entrouvrait hardiment pour nous. On peut aimer moins ce mélodrame frère-sœur de chasseurs de papillons mutants. C'est inutilement bavard dans un registre psychologique — limite sentimental, où Egan est moins brillant qu'en scientifique déjanté.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 38.

~ chronique par Philippe Heurtel dans KWS 44.

On a un peu l'impression d'assister à un combat Egan vs. Egan. Contrairement à ses romans précédents, ici les théories scientifiques sont mal développées et les personnages pleins d'un charisme qui leur manquait. Egan parvient à mêler physique quantique et génétique et son “bio” vaut le détour.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 38.

~ chronique par Philippe Heurtel dans KWS 44.

D'humains purs plus une trace, que des tribus mi-animales. Véhir refuse le rut automatique pour trouver l'amour parmi les réprouvés de toutes races, en quête de l'origine de leur monde. Invraisemblable SF, mais langue superbe de références archaïques, servant une thématique gorgée de Dieu et de sexe.

~ chronique par Noé Gaillard dans KWS 38.

Genefort exerce “Toujours plus haut” son talent croissant, son imagination maîtrisée. Avec Omale il intègre la fratrie des grands auteurs de par chez nous. Il apporte du minutieux, du finement tissé, et tramé, de l'intéressant avec un minimum de défauts. Genefort sait inventer des personnages qui portent haut ses couleurs.

~ chronique par Noé Gaillard dans KWS 39.

~ chronique par Jean-Louis Trudel dans KWS 41-42.

J'ai cru relire du Stevenson : le Maître de Ballantraé, précisément. Littérature exceptionnelle méritant bien cet hommage de celui qui mesure l'âge en kilomètres. Le prestige est, en prestidigitation, le truc suprême qui vous fait vous trouver ailleurs et ici maintenant… Là il n'y a plus de truc.

~ chronique par Vivian Robert dans KWS 39.

Cœurs perdus en Atlantide n'est certainement pas le meilleur livre de King. Un peu artificiel par sa construction. Malgré une impression de déjà-vu, ce recueil de cinq nouvelles, empreint de la nostalgie du temps passé, possède cependant une âme, l'âme des souvenirs, qu'ils soient réels ou imaginés.

~ chronique par Philippe Heurtel dans KWS 40.

Intéressant travail d'archéologie et d'histoire, malgré quelques lacunes et oublis volontaires. Certains personnages flous, d'autres bien dessinés, mais la sauce ne prend pas. On espérait mieux. On reste sur sa faim et partagé entre un “peuvent mieux faire” et un “ont, malgré tout, réussi quelques bons passages”. À encourager !

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 40.

~ chronique par Jean-Louis Trudel dans KWS 40.

Cinquante mots, c'est parfois trop. Surtout quand le chroniqueur n'a pas lu. Mais là pas de doute, c'est comme d'hab, d'ailleurs il suffit de lire dans KWS 41-42, la critique de Noé confirme : on est en plein dans La compagnie des glaces, nouvelle époque.

~ chronique par Noé Gaillard dans KWS 41-42.

Plus qu'un essai sur l'art de l'écriture, on dirait une esquisse d'autobiographie d'un romancier au summum de son art. C'est aussi une mise au point car tant de choses ont été écrites, qu'il était grand temps de remettre les pendules à l'heure.

~ chronique par Philippe Heurtel dans KWS 41-42.

Apprivoiser des Images issues de l'inconscient collectif, tel est l'étrange métier de Blaine, rêveur-chasseur professionnel, voyageur-prospecteur pour multinationales qui les exploitent en créatures de pub hyper-convaincantes. Au Caire, l'archétype s'incarne en actrice déjantée : inquiétante victime ou folle manipulée ? C'est sensuel, dense, évocateur et émouvant.

~ chronique par Noé Gaillard dans KWS 41-42.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 45.

Difficile de contenter soi-même et les autres, pourtant ma méconnaissance du “sujet” m'autorise à croire qu'André-François Ruaud s'est efforcé, sans partialité, de proposer un guide utile, plaisant et facile d'accès tout en se faisant plaisir… La différence entre Carte et Territoire engendrera toujours des grincheux.

~ chronique par Philippe Heurtel dans KWS 41-42.

Longue nouvelle de Verne, publiée à titre posthume ; les critiques s'évertuent à la trouver pessimiste. On peut la trouver réaliste : elle attribue l'effondrement de la civilisation non à l'humain ou à la technologie mais à un basculement de la Terre. Déguster comme un whisky hors d'âge.

~ chronique par Philippe Paygnard dans KWS 41-42.

Ramon Llull et une escouade d'almogavars cherchent le royaume du Prêtre Jean, et tombent en Asie Centrale sur des Grecs ayant, loin du christianisme, développé science et démocratie. Magnifique érudition et originalité historique, théologique, politique ; mais le traitement en fait un roman d'aventure, imaginatif et haut en couleurs.

~ chronique par Noé Gaillard dans KWS 43.

~ chronique par Philippe Heurtel dans KWS 43.

Société isolée, contrainte d'organiser sa repopulation, Pollen est duale : le Bouclier, avec deux hommes pour une femme, la cité, aux proportions inverses. Cette utopie sexuelle décalée devra s'adapter aux besoins individuels au cours de ce roman intense, très organisé et très concentré, approche originale de la SF féministe.

~ chronique par Noé Gaillard dans KWS 43.

Un attirail SF des années soixante vaguement mis au goût du jour, une intrigue un peu noyée dans les problèmes persos des enquêteurs et pourtant on se laisse séduire, au point d'attendre la suite qui nous dira si l'équipe est infiltrée ou non. Du travail d'artisan efficace.

~ chronique par Éric Vial dans KWS 44.

Premier recueil d'un auteur qui écrit peu, mais pensé. Des visites extraterrestres ou des fins du monde, mais surtout des variations brillantes sur le thème de la réécriture informatique de la personnalité. Ou comment traduire l'amour en lignes de code, et introduire le doute dans les univers sécurisés.

~ chronique par Noé Gaillard dans KWS 46.

Ce n'est pas la première fois que Francis Valéry se met en scène, mais, avec le Talent assassiné, il dépasse le simple clin d'œil. Mêlant souvenirs, réalité et fiction, il tente de nous faire entrer dans un univers dont, hélas, il ne nous donne pas toutes les clés.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 46.

Valéry (auteur-personnage) suite à un attentat, plonge dans le coma. Là, à travers personnages-auteurs et extraits d'œuvres, il donne une idée de ceux et celles qui assassinent le talent. Hors des genres et des modes, c'est une volonté, ce roman puzzle mérite plus d'honneur que d'indignité.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 46.

Estomacs fragiles attention ! Dans ce qui aurait pu être un "Gore", Ecken s'en donne à cœur joie et en fait des tonnes dans la violence et la sexualité. Et montre en même temps combien il est difficile de ne pas perdre la raison quand on vit cloîtré trop longtemps.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 48.

Le monde s'appelle Monde, et tout le monde y pense pareil : paradis ou repoussoir ? Humains et mondains, pour tous les maux de tête qu'ils se donnent, ne se comprennent pas. Psychologie et space opera militariste s'entrecroisent dans ce roman plus convenu qu'on aurait pu l'espérer.

~ chronique par Noé Gaillard dans KWS 49.

Parodie et humour ne peuvent, ce me semble, se pratiquer qu'avec sérieux. Exactement ce dont fait preuve R.C.W. dans cette réédition de ce qu'avait produit un de ses iTEM. Parodie d'espionnage ou humour sous couvert de SF façon opera et réussie parce qu'elle vieillit fort bien.

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 49.

Vaucansson, Mary Shelley, une pointe de Mérimée et de Villiers de l'Isle Adam et du brave Jules, on peut se demander si ces références en partie revendiquées ont besoin d'être citées… qui les connaît ? Lisez cette intéressante histoire ou allez vous faire régénérer par le premier charlatan venu…

~ chronique par Pascal J. Thomas dans KWS 51.